Chaque année, l’Economist Intelligence Unit (EIU) publie son répertoire des villes où il fait bon vivre, où la qualité de la vie est bonne et, à l’inverse, où elle ne l’est pas.
Cette entreprise indépendante appartenant au groupe The Economist Group, une entreprise de presse britannique, propose son annual livability index.
Cette année encore, la ville de Melbourne en Australie arrive en tête de liste, suivie de Vienne, en Autriche.
Trois villes canadiennes

Dans l’ordre suivent les villes de Vancouver en Colombie-Britannique, Toronto en Ontario et Calgary en Alberta.
Ces cinq premières positions sont les mêmes que celles de la liste 2015.

Que mesure-t-on
L’index de qualité de vie mesure 30 facteurs qui se regroupent en cinq catégories : la sécurité, les soins de santé, l’éducation, les infrastructures, la culture et l’environnement.
Quand les données sont colligées, une note sur 100 points est accordée à la ville étudiée.
Vancouver a obtenu un score de 97,3, Toronto 97,2 et Calgary 96,6.

Corrélation entre les villes en tête de liste
Six des dix villes au sommet de la liste sont au Canada et en Australie, deux pays qui présentent des taux de densité de population très semblables, soit de 3,9 et de 3,1 habitants au kilomètre carré.
Là où certaines divergences apparaissent, c’est au niveau des taux de criminalité.
L’index de l’Economist souligne une apparente augmentation du taux de criminalité des villes en haut de peloton, mais les statistiques tendent à présenter un autre portrait de cette réalité.
À Vancouver par exemple, le taux d’homicide a connu une hausse en 2014 après une année record de plus faible nombre d’incidents en 2013.
Il y a aussi des variantes intéressantes à noter en termes de stabilité – 100 pour Toronto et pour Calgary, 95 pour Vancouver – et de culture et environnement – 100 pour Vancouver, 97,2 pour Toronto, 89,1 pour Calgary.
Instabilité mondiale à la hausse
L’index dont il est question ici classe les villes de 140 pays et, cette année, plusieurs d’entre elles ont changé de position.
Sydney en Australie a perdu quatre places et se retrouve en dehors du top 10.
Hambourg en Allemagne est montée au dixième rang alors que Francfort et Berlin ont reculé, aux prises avec « un déclin en matière de stabilité. »
Un regard sur les cinq dernières années
Reste que ce déclin de la stabilité noté dans les deux villes allemandes est identifiable à la grandeur de la planète au cours des cinq dernières années.
L’indice global moyen a chuté de 2,4% en cinq ans, de 73,7 % qu’il était en 2012 à 71,3 % aujourd’hui.
Les grandes métropoles victimes de leur succès
On aurait pu s’attendre à retrouver de grandes villes internationales telles que New York, Londres, Paris et Tokyo en tête de peloton, mais elles sont victimes de leur grand succès à l’international.
Ce sont des métropoles à l’activité foisonnante, mais où les taux de criminalité sont plus élevés et les congestions plus intenses.
Violence et chute au classement
Des villes américaines ont connu des chutes au classement des suites des incidents où des policiers ont fait feu sur des hommes noirs.
Quant à Paris, les terribles événements du Bataclan, pour ne nommer que ceux-là, ont eu un effet à la baisse sur le classement de la Ville-Lumière.
Triste réalité au bas de la liste
On y retrouve Damas en Syrie, Tripoli en Libye, Lagos au Nigeria, Dacca au Bangladesh et Port Moresby en Nouvelle-Guinée.
RCI, The Economist, CBC, PC
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