Le premier rôle d’évaluation foncière 2017-2019 pour la ville de Montréal a été publié. Il en ressort que la ville enregistre sa plus faible hausse des valeurs depuis le début des années 2000. Ce qui représente une excellente nouvelle pour tous ceux qui souhaitent accéder à une propriété.
Cette faible hausse des valeurs foncières en 15 ans en ce qui concerne les unités d’habitation de l’agglomération de Montréal et de l’ensemble de l’île de Montréal rendra l’accès à la propriété moins onéreuse.
« La croissance des rôles retrouve ainsi la croissance économique et c’est une bonne nouvelle », affirment les fonctionnaires municipaux.
C’est un jeu d’équilibre entre l’offre et la demande, a relevé le président du Comité exécutif de la ville de Montréal, Pierre Desrochers qui souligne qu’il permet de maintenir l’accessibilité à la propriété.
- Croissance de la valeur de 5,9 % au cours des trois dernières années.
- Son plus bas niveau historique depuis le début des années 2000
- Seulement une augmentation entre 20 et 38 % dans les rôles d’évaluation déposés tous les trois ans depuis 2004
- Hausse moyenne de la valeur des immeubles autour de 5,8 % contre 21 % lors du dernier rôle
- La variation moyenne des valeurs du rôle est de 6,2 % pour les immeubles résidentiels dans les unités résidentielles des 19 arrondissements de la ville de Montréal.

Les principaux secteurs touchés par la hausse :
- Arrondissement de Rosemont-La-Petite-Patrie : + 9,3 %
- Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension : +8,3 %
En 2004, les plus fortes hausses étaient concentrées au Plateau Mont-Royal et à Outremont. Les maisons étant devenues moins abordables dans ces quartiers, les populations se sont tournées vers les quartiers les moins chers où elles pouvaient devenir plus facilement propriétaires.
Quartiers à très faible variation des moyennes de valeurs :
- Île-Dorval : -4,3 %
- Hampstead : +0,1 %
- Baie-D’Urfé : +1,1 %
- Sainte-Anne-de-Bellevue : +1,1 %

Doit-on craindre une augmentation de la taxe foncière?
Les fonctionnaires municipaux assurent que la ville de Montréal devra ajuster son taux de taxation lors de la confection de son prochain budget.
Cet ajustement vise ainsi à répartir l’augmentation de la valeur sur trois ans et éviter de mettre les propriétaires dans une situation financière inconfortable où ils auront à supporter un lourd fardeau, en cas de hausse importante.
L’augmentation du rôle d’évaluation ne se traduit donc pas forcément par une hausse de la taxe foncière, notamment dans les arrondissements où l’augmentation de la valeur des propriétés tourne autour de 6,2 %.
Par contre, certaines taxes pourraient être majorées dans les arrondissements où la hausse est plus élevée que la moyenne de 62 % et si la propriété se trouve dans un arrondissement où la hausse a été moins élevée, la taxe sera également moins élevée.
RCI avec Radio-Canada et Metro
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