Chaque grande ville dans le monde en fait, chaque ville qui aspire à être reconnue comme une grande ville dans le monde essaie par nombre de moyens de le faire.
Ainsi naissent des slogans plus populaires les uns que les autres.
Pensez à la campagne I Love New York, où le mot Love était remplacé par un cœur. Une campagne qui s’est déclinée à toutes les sauces et partout sur la planète.
Montréal avait lancé au cours des années 80 la campagne « La fierté a une ville ».
Loin d’être en reste, Toronto, la métropole canadienne, en a connu de nombreuses au fil des ans.
À la même époque que « la fierté a une ville » on disait de Toronto que c’était « New York gérée par les Suisses ».
Depuis plus de vingt ans, Toronto est le seul marché de baseball majeur nord-américain hors des États-Unis.
D’où la campagne « Toronto vs Everybody » (Toronto contre tous) qui a été lancée par la compagnie de vêtements Peace-Collective.

Les chandails « Toronto vs Everybody » de la compagnie Peace-Collective (Peace Collective))
Tkaronto vs. Akwe:kon
Voilà qu’un professeur de culture et d’arts visuels amérindiens réalise une action que l’on pourrait qualifier de « réappropriation inversée » en traduisant en mohawk le slogan lancé par Peace-Collective.
Le professeur Ryan Rice de l’École d’art et de design de l’Ontario espère ainsi stimuler l’intérêt de la population de la Ville-Reine – le surnom de Toronto – dans son passé amérindien.
Toronto, rappelons-le, est un territoire traditionnel mohawk.
Les Mohawks (Kanien’kehá :ka, peuple des silex) font partie de la Confédération Haudenosaunee. Cette confédération s’est aussi appelée « ligue iroquoise » ou encore « ligue des Six-Nations ».
RCI, CBC, Peace-Collective, Encyclopédie du Canada, YouTube
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