C’est pour répondre à cette question que des chercheurs de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) vont se pencher sur les trajectoires de vie et de carrière d’une cinquantaine de capitaines-propriétaires de bateaux.
On veut comprendre quel impact les choix de vie ont sur l’avenir de ces entreprises familiales spécifiquement dans les régions de Rivière-au-Renard et de Sainte-Thérèse-de-Gaspé.
Une sujet crucial puisqu’en Gaspésie la moyenne d’âge des pêcheurs-entrepreneurs est de 54 ans.
Selon Marco Alberio, professeur en développement régional, les enjeux familiaux peuvent avoir des effets directs sur la gestion des entreprises :
Même si ce n’est pas comme par le passé où on partait pendant deux semaines, dans ce métier la dimension familiale est très importante par rapport à la conciliation travail-famille.
Les capitaines-propriétaires et aussi leurs familles répondront aux questions des chercheurs qui aborderont, entre autres, la durée du métier et le transfert de l’entreprise.
C’est un métier encastré entre deux temps : tradition et modernité. D’un côté, vous avez les valeurs traditionnelles qui reviennent de temps en temps et cette idée du progrès, de la technologie aussi un peu de la compétition entre les pêcheurs. Marco Alberio, professeur en développement régional à l’UQAR.
D’autres chercheurs sont associés à la recherche dont Mario Handfield, professeur en développement régional, Jean-Claude Brêthes, titulaire de la Chaire UNESCO en analyse intégrée des systèmes marins, et Diane-Gabrielle Tremblay, de l’École des sciences administratives de la TÉLUQ .
Les résultats de l’étude devraient être connus à l’été 2018.
RCI avec Radio-Canada Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (d’après un texte de Joane Bérubé)
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