Un groupe d’employés en réunion avec leur gestionnaire

Un groupe d’employés en réunion avec leur gestionnaire
Photo Credit: Hero Images

Un sondage révélerait ce que les Canadiens pensent de leurs patrons

Près de deux travailleurs sur trois (63 %) sont satisfaits de leurs superviseurs, mais les gestionnaires ont encore du travail à faire, selon une nouvelle étude de la firme de recrutement Accountemps. Un autre groupe de travailleurs, qui représentent 30 %, se disent assez satisfaits de leurs supérieurs et seulement 7 % des employés ont affirmé ne pas apprécier du tout leur gestionnaire.

Malgré une attitude généralement positive des répondants concernant leurs supérieurs, ils ont affirmé que leurs gestionnaires pourraient améliorer quelques aspects, tels que la communication, raison qui est arrivée en tête et mentionnée par 36 % des répondants, tandis que la reconnaissance et l’aide à l’avancement professionnel ont toutes deux été mentionnées par 31 % des répondants.

En général, les employés ne souhaiteraient pas remplacer leurs patrons

Le sondage a également révélé que la plupart des travailleurs (66 %) n’aspirent pas au poste de leur supérieur. Parmi les répondants qui souhaiteraient outrepasser cet échelon de l’échelle professionnel, la principale raison citée était le stress et les responsabilités additionnelles (46 %).

« La plupart des employés conviennent que le fait d’occuper le poste de supérieur comporte ses défis et sont reconnaissants de l’orientation que leur offre leur gestionnaire. Les superviseurs devraient faire en sorte de maintenir ces rapports positifs en continuant de chercher des occasions d’amélioration et en sollicitant activement des rétroactions de leurs employés », a observé Dianne Hunnam-Jones, présidente d’Accountemps au Canada. « Que les objectifs de carrière des employés visent la gestion ou non, les meilleurs dirigeants interagissent avec leurs employés afin de déterminer la façon dont ils pourraient améliorer leur satisfaction et encourager leur croissance professionnelle. »

Jeune employée demande conseil à son gestionnaire
Jeune employée demande conseil à son gestionnaire © Peopleimages
Relations employeurs – employés au Canada

Depuis quelques années, le gouvernement canadien montre un intérêt particulier pour les travailleurs-gestionnaires et le niveau de bien-être des employés du pays. Cette préoccupation surgit en partie en raison des chiffres liés spécifiquement au nombre élevé de cas d’épuisement professionnel au Canada et les coûts tant humains qu’économiques que cela entraîne.

Selon Statistique Canada, l’absentéisme au travail entraîne chaque année des pertes estimées à 12 milliards de dollars et des dépenses représentant 5,6 % du budget en salaires des entreprises. Le coût direct moyen de l’absentéisme en 2000 s’élevait 3 550 $ par employé par année, on constate que depuis cette année-là les coûts liés à l’absentéisme ont monté en flèche et que ses répercussions sur la rentabilité des entreprises sont considérables. En effet, les chiffres révèlent que les entreprises employant moins de 20 personnes perdent en moyenne 6,2 jours par employé. Celles qui emploient entre 20 et 99 personnes perdent en moyenne 7,3 jours, le nombre de jours perdus augmentant proportionnellement à l’effectif

D'autres résultats tirés du sondage mené par Accountemps
  • Les travailleurs âgés de 18 à 34 ans sont les plus désireux d’occuper le poste de leur gestionnaire; en effet, 51 % ont répondu en ce sens, comparativement à 25 % des répondants de 34 à 55 ans et à 13 des répondants de 55 ans et plus.
  • 43 % des répondants ont déjà quitté un emploi en raison d’une relation difficile avec un superviseur, et 11 % des répondants seraient heureux si leur supérieur quittait l’entreprise.Plus d’un travailleur de 55 ans et plus sur dix (15 %) n’est pas satisfait de son supérieur, ce qui constitue le pourcentage le plus élevé de tous les groupes d’âge. Ce groupe était également plus susceptible d’avoir quitté un emploi en raison d’une relation difficile ou dysfonctionnelle avec un gestionnaire.
  • La moitié des travailleurs qui ont répondu au sondage ont affirmé que leur supérieur comprenait les exigences relatives à leur emploi, mais 12 % ont indiqué que leur supérieur possédait une faible compréhension de leur réalité quotidienne.
  • 53 % des répondants appartenant à la génération Y sentent que leur supérieur reconnaît leur potentiel, comparativement à 61 % des travailleurs de 55 ans et plus.
  • 22 % des travailleurs considèrent leur supérieur comme un ami, mais la majorité (59 %) a indiqué que la relation était strictement professionnelle.
  • Les employés les plus jeunes avaient le plus grand nombre de souhaits. Notamment, et comparativement aux répondants des autres groupes d’âge, ces employés sont plus susceptibles de souhaiter que leurs gestionnaires leur offrent plus de soutien  relativement à l’avancement de leur carrière, de reconnaissance quant à leurs réussites et d’aide pour atteindre un équilibre travail-vie privée.

Note : Ce sondage n’a été réalisé qu’auprès de 400 travailleurs canadiens et la firme qui en est responsable n’a révélé aucune information sur sa marge d’erreur. 

Catégories : Économie, Santé, Société
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