La ville de Longueuil, sur la Rive-Sud du Saint-Laurent, est juste en face de Montréal. Longueuil aujourd’hui, c’est une agglomération de plus de 250 000 personnes depuis les fusions municipales du début des années 2000.
Longueuil, tout comme nombre de villes de par le monde, présente une disparité économique très étendue. Un vieux quartier et sa vie communautaire, des grands espaces, parcs et autres, des secteurs où l’immobilier tutoie allègrement le million de dollars par maison et des poches de pauvreté intense.
Cette année encore, la Table itinérance Rive-Sud, qui a pignon sur rue à Longueuil, tient son événement « la Nuit des sans-abri de la Rive-Sud » dans le parc St.Mark, au cœur du Vieux-Longueuil.
« Nous voulons rapprocher les citoyens, les résidents du quartier comme ceux d’ailleurs dans le grand Longueuil pour leur expliquer la réalité de la pauvreté dans notre ville et les problèmes d’itinérance qui sont présents ici. »
Marco Carpinteyro, coordonnateur de la Table itinérance Rive-Sud.
Bien qu’on donne un style plutôt festif à l’événement – marche dans le quartier au rythme d’un ensemble de percussion, spectacles de musique dans le parc St.Mark – le message de l’importance de l’itinérance, des différences de la réalité homme/femme de l’itinérance est véhiculé doucement, avec respect et non pas martelé à qui mieux mieux.

Marco Carpinteyro, coordonnateur de la Table itinérance Rive-Sud
De plus, des écoles de Longueuil ont parlé itinérance et pauvreté au cours de la semaine et intégreront l’événement.
Le tout débute ce soir, 21 octobre, 18h30 avec musique brésilienne. Et, si la pluie s’invite à l’événement, la vieille église anglicane St.Mark ouvrira ses portes pour accueillir les participants.
Marco Carpinteyro, coordonnateur de la Table itinérance Rive-Sud, parle de cet événement, de son importance et des défis de l’itinérance à Longueuil au micro de Raymond Desmarteau.
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