Mwana Villages, un enfant à la fois
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Des nouvelles de Mwana Villages, un enfant à la fois

Mavie (Mwana Villages)

M. (Mwana Villages)

« M. est une petite que quelqu’un a trouvée enchaînée par les pieds. Sa grand-mère l’avait enchaînée afin qu’elle meure de faim. Elle croyait que la petite était une sorcière. Un travailleur social s’est impliqué en juillet dernier et, le mois suivant, la petite arrivait à Mwana. Quand elle est arrivée, elle était tellement maigre! Elle avait toujours été traitée de sorcière, on la frappait. Depuis qu’elle est à Mwana, elle s’est épanouie, son sourire est magnifique, elle va à l’école. La transformation de M. est un parfait exemple de pourquoi je continue avec Mwana Villages. »

Cheryl Walker, co-fondatrice de Mwana Villages

Cheryl Walker a toujours eu comme but d’aider. Aider des enfants dans le besoin, des familles démunies et ainsi de suite.

D’aussi loin qu’elle se souvienne, cette Montréalaise voulait aller réaliser ses passions en Afrique.

Un jour, le cœur ayant ses raisons et des atomes crochus avec les rêves et leur réalisation, elle épouse un Congolais, Lambert Laki-Laka, et, ensemble, ils fondent une famille.

2004, Lambert reçoit une offre d’emploi au Congo Brazzaville, son pays d’origine. Lambert et Cheryl ne font ni une ni deux, vendent la maison nouvellement construite à Montréal et s’installent à Pointe-Noire.

Entre grandes beautés et profondes douleurs

Comme c’est souventes fois le cas dans des pays pauvres ou en développement, des images grandioses côtoient des indigents qui n’ont plus rien.

Enceinte de son quatrième enfant, Cheryl doit rentrer au Canada, mais, tant pour elle que pour Lambert, cette vie confortable au Canada leur pesait. Pointe-Noire, ses enfants, ses défis immenses nimbaient leur quotidien.

C’est là qu’est née l’aventure Mwana Villages, un endroit refuge pour les enfants abandonnés ou orphelins.

13600087_10153567575191573_254100771237283841_nAprès avoir obtenu les documents officiels nécessaires de la part des autorités congolaises et après quelques aller-retour Pointe-Noire – Montréal, après des actions diverses de financement et des tonnes de demandes d’appuis, Mwana Villages ouvrait sa toute première maison d’accueil à Pointe-Noire en juin 2014.

Aujourd’hui, quelques années et six enfants plus tard, Cheryl et Lambert vivent à Pointe-Noire au Congo Brazzaville où, les autorités reconnaissent tout le bien réalisé par le projet et songent à prendre le modèle Mwana Villages pour l’appliquer ailleurs dans le pays et aussi au sein d’autres organismes de coopération.

Mwana, cela veut dire « enfant » en langue locale. Un enfant à la fois.

De passage à Montréal cet automne, Cheryl Walker est l’invitée au micro de Raymond Desmarteau.

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Catégories : Économie, International, Santé, Société
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