C’est le roman Do not say we have nothing qui a permis à l’écrivaine montréalaise Madeleine Thien de remporter hier le prix Giller accompagné d’une bourse de 100 000 $.
Il s’agit d’un deuxième prix en importance pour Mme Thien car en octobre elle gagnait le prix du Gouverneur général dans la catégorie roman pour le même bouquin.
Lors de remerciements touchants l’écrivaine, originaire de Vancouver en Colombie-Britannique, a remercié sa mère avec qui elle aurait voulu partager ce moment.
Elle est arrivée au Canada il y a 42 ans et est morte trop tôt, en 2002, a souligné Madeleine Thien. Elle m’a enseigné la gentillesse et m’a montré comment être courageuse. Madeleine Thien.
Le roman qui a valu ces deux distinctions à Mme Thien amène les lecteurs en Chine en 1989 avant, durant et après les événements de la Place Tiananmen à travers le récit de trois musiciens qui ont vécu la révolution sous Mao Tsé-Toung.
Une autre écrivaine de Montréal, Mona Awad, était aussi en nomination pour son roman 13 Ways of Looking at a Fat Girl.
Le prix Giller est remis chaque année à l’auteur(e) du meilleur roman canadien ou recueil de nouvelles publié en anglais depuis 1994.
RCI avec Radio-Canada (Arts et spectacles) et La Presse Canadienne
Complément d’information
Dans la bulle du prix Giller (quotidien montréalais La Presse)
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