C’est en publiant dans la presse locale en Nouvelle-Écosse que des investisseurs étrangers tentent de mettre la main sur des permis de pêche au homard détenus par des pêcheurs canadiens.
L’annonce en question précise que les acheteurs sont intéressés à acheter des permis dans trois zones situées au sud de la Nouvelle-Écosse soit de la Baie de Fundy jusqu’à l’océan Atlantique.

Une telle pratique n’est pas permise au Canada, les permis de pêche au homard ne s’adressent qu’aux Canadiens qui pêchent et qui sont propriétaires d’un bateau.
La Fédération des pêcheurs indépendants du Canada est inquiète, Christian Brun président :
On peut pêcher de 15 000 livres jusqu’à 100 000 livres par année. Le prix cette année était entre cinq et six dollars [ la livre ], c’est beaucoup d’argent…Des investisseurs canadiens et étrangers violent la loi et l’annoncent dans le journal! Qu’est-ce que le gouvernement attend pour agir ?

« Ce qu’on demande au gouvernement c’est que ce ne soit pas seulement une politique [qui protège le principe du propriétaire-exploitant. C’est que ce soit inclut dans un règlement ou dans la loi […]. Pour l’instant un ministère peut en faire fi », dit Christian Brun.
Une situation qui perdure
Les pêcheurs de homard demandent au gouvernement fédéral d’agir et d’être plus agressif dans l’application de cette politique depuis 1999.
En Nouvelle-Écosse l’an dernier, les poissons et les fruits de mer figuraient au premier rang des exportations de cette province avec plus de 1,4 milliard de dollars.
RCI avec Radio-Canada Nouvelle-Écosse (selon un texte de Catherine Allard)
Complément d’information
Lobbying intensif pour protéger les exportations de homard vers l’Europe (Radio-Canada Nouvelles)
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