Le premier ministre canadien Justin Trudeau et le président argentin Mauricio Macri disent que le commerce, et non le protectionnisme, aidera les pauvres et les chômeurs, une allusion directe aux discours anticommerce de Donald Trump.
Le premier ministre du Canada et son homologue argentin ont profité de l’occasion, jeudi, pour s’insurger contre la montée du protectionnisme aux États-Unis. Ils affirment que le libre-échange est la meilleure façon de sortir leur pays de l’incertitude économique.
MM. Trudeau et Macri reconnaissent l’existence d’une inquiétude réelle par rapport au fait que des gens ont été laissés pour compte dans la mondialisation du commerce et que les plus jeunes générations ont été privées des mêmes possibilités que leurs parents et grands-parents.
Cette inquiétude a propulsé les mouvements anticommerce et anti-immigrations à divers endroits dans le monde, dont les exemples les plus convaincants sont l’élection de Donald Trump aux États-Unis et le vote britannique pour sortir de l’Union européenne.
« Il est indiscutable que le commerce est bon pour la croissance économique et peut et doit être bon pour tous les citoyens », a déclaré Justin Trudeau en conférence de presse.
« Le défi auquel nous sommes confrontés actuellement est de démontrer que nous pouvons créer des accords commerciaux qui donnent des avantages aux petites et moyennes entreprises, qui donnent des avantages à la classe moyenne et aux communautés. C’est exactement là où Mauricio et moi sommes tout à fait d’accord. »
En parlant en espagnol, le président Macri a dit que son gouvernement croit que le commerce est la façon de sortir ses citoyens de la pauvreté, d’atténuer la pression sur les personnes à revenu moyen et d’aider les finances du pays en général.
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Au sujet du Canada et de Donald Trump
Évoquant de front le résultat de la récente élection de Donald Trump à titre de prochain président des États-Unis, M. Trudeau a mentionné que les économies canadienne et américaine sont si étroitement liées, que la relation entre leurs dirigeants est moins importante que la relation entre leurs populations respectives.
« Le Canada et les États-Unis ont une profondeur de liens économiques, culturels et interpersonnels qui vont bien au-delà des personnalités ou des idéologies ou des perspectives de leadership des deux peuples qui dirigent leur pays à n’importe quel moment donné », a dit M. Trudeau.
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