Du 21 au 25 novembre, les écoles de la province atlantique souligneront la Semaine de la diversité et du respect afin d’appuyer un milieu sécuritaire, accueillant et respectueux envers tous les élèves du Nouveau-Brunswick.
Le Ministère de l’éducation et du développement de la petite enfance dit avoir à cœur l’idée que toute personne a le droit d’apprendre et de travailler dans un milieu où l’on accorde de l’importance aux forces et à l’individualité de chacun.
Un des objectifs du plan d’éducation de 10 ans de la province est « de s’assurer que tous les apprenants valorisent la diversité et qu’ils ressentent un grand sentiment d’appartenance. » Pour ce faire, ils veulent que tous les milieux d’apprentissage soient inclusifs et adaptés à la diversité des élevés brunswickois et néo-brunswickois et de leur famille.
Quelques-unes des activités prévues :
- Lire les annonces quotidiennes dans diverses langues afin de tenir compte de la diversité des élèves;
- Tenir des assemblées pour la paix;
- Arborer des drapeaux de différents pays pour tenir compte des diverses cultures au sein de l’école;
- Servir un festin multiculturel;
- Présenter des exposés sur la compétence culturelle;
- Organiser des réunions et ateliers de groupes de l’alliance gai-hétéro.
La Semaine de la diversité et du respect remplace la Semaine de prévention de l’intimidation, qui était soulignée dans les écoles du Nouveau-Brunswick depuis 2012.

Le Nouveau-Brunswick et l’immigration
Depuis un certain nombre d’années, le Nouveau-Brunswick porte un intérêt particulier à l’accueil et à la rétention des immigrants.
En ce qui concerne l’arrivée des immigrants, surtout dans la catégorie de l’immigration économique, des hausses notables ont été observées par Statistiques Canada au Nouveau-Brunswick dans les années 2000. En 2009 par exemple, le Nouveau-Brunswick a accueilli 0,8 % de tous les immigrants reçus au Canada, par rapport à 0,3 % en 1999. Cependant, ces immigrants se confrontent souvent à un manque de réseau de support aux immigrants, ce qui parfois les oblige à se déplacer vers des grandes villes comme Toronto, Montréal et Vancouver, pour mieux réussir leur adaptation.
Pour palier à cette situation, des initiatives sont créées et encouragées par le gouvernement de la province dans le but de soutenir les immigrants. L’une d’entre elles est le « Programme pilote relatif à l’immigration Atlantique », qui sera lancé par les quatre provinces de la région en janvier 2017, une année pendant laquelle le Nouveau-Brunswick espère accueillir plus de 630 immigrants additionnels et leurs familles. Cette initiative a pour but d’accroître la population du Nouveau-Brunswick par voie de l’immigration tout en répondant aux déficiences actuelles dans le marché de travail disponible aux nouveaux arrivants.
« Ce projet va demander l’attention de tous les Néo-Brunswickois, incluant les employeurs, les agences d’établissement, et les municipalités, afin de travailler ensemble » remarque Mike Timani, président du Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick.
Pour M. Timani, le facteur clef du succès de ce projet et de tous ceux qui impliquent les immigrants sera la rétention.
Radio Canada International, Statistiques Canada, ministère de l'éducation et du développement de la petite enfance de Nouveaux-Brunswick.
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