Lorsque le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a annoncé hier que son gouvernement donnait son aval à deux projets de pipelines pour le transport de pétrole en provenance des sables bitumineux de l’Alberta, les réactions ont été vives.
Les deux projets en question, soit le Trans Mountain de Kinder Morgan vers Vancouver et celui de la ligne 3 d’Enbridge vers le Wisconsin aux États-Unis, ont été autant décriés qu’applaudis.
Ceux qui s’y opposent comme le maire de Vancouver Gregor Robertson et les organismes de défense de l’environnement et certaines nations autochtones qualifient le projet de désastre environnemental.
Ceux qui les appuient, comme la première ministre de l’Alberta, Rachel Notley, et son homologue de la Saskatchewan, Brad Wall, y voient une occasion d’améliorer la situation économique de leurs provinces respectives qui tournent au ralenti depuis la chute du prix du baril de pétrole sur les marchés mondiaux.
Pour Jean-Thomas Bernard de l’Université d’Ottawa, la décision d’aller de l’avant avec ces deux projets a pour objectif :
« D’accroître la capacité de livraison du pétrole de l’Alberta vers les océans Pacifique et Atlantique pour permettre aux producteurs de recevoir le prix équivalent au prix mondial. »
Maryse Jobin a demandé à Jean-Thomas Bernard, professeur invité au Département de sciences économiques à l’Université d’Ottawa, d’expliquer pourquoi le gouvernement Trudeau a décidé d’approuver ces deux projets.
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Complément d’information
Rachel Notley prête à des « discussions difficiles » sur les pipelines (Radio-Canada Alberta)

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