Notre état de santé financière aurait des conséquences sur notre bien-être social en général. C’est ainsi que plus on manque d’argent et plus on est endetté, moins bien on se porte, ce qui ne manque pas d’influer sur notre comportement et notre productivité, aussi bien au travail que dans différents milieux.
C’est une enquête de la Financière Sun Life qui permet de mettre en évidence le fait que la mauvaise santé financière est capable de générer d’importants niveaux de stress chez les personnes concernées.
Si le travail des Canadiens en général peut être compromis par le stress financier, l’indice du mieux-être des Canadiens publié par la Financière révèle que 29 %, soit le tiers des Québécois, sont distraits au travail à cause de leurs difficultés financières.
Les principaux facteurs au centre du stress chez les Québécois seraient étroitement reliés aux questions financières, selon l’enquête.
À titre d’exemple, l’état des finances personnelles ou familiales, la gestion des imprévus et les façons d’établir un équilibre budgétaire seraient des sources de préoccupation importante pour bon nombre de personnes au Québec.
Les Québécois sont de plus en plus inquiets en raison de leur niveau de leur endettement, de leurs revenus actuels, de leur situation au travail, qui peut être parfois précaire à cause des emplois temporaires ou de courte durée. Autant d’éléments susceptibles de compromettre leur bien-être social et de nuire à leur performance sur le plan professionnel.
La santé financière est un élément crucial de notre santé globale et de notre mieux-être, car elle influe directement sur notre vie quotidienne, tant au travail qu’à la maison […] Lorsqu’il est question de finances, les Canadiens et les Québécois cherchent à trouver un équilibre entre des priorités divergentes, particulièrement à l’approche du temps des Fêtes. Il est important de savoir comment établir un budget, de planifier en vue de la retraite, de gérer les dettes et de se préparer en cas d’imprévus, mais ce n’est pas toujours facile d’y parvenir tout seul. En travaillant avec un conseiller, il est possible d’atteindre un niveau de sécurité financière et de bien-être qui dureront toute la vie.
– Robert Dumas, président, Financière Sun Life, Québec.

Le contexte marqué par le surendettement des ménages
L’endettement total des ménages au Canada dépasse le niveau record de 1970 milliards de dollars à la fin de 2016, soit un ratio sur le marché du crédit par rapport au revenu disponible de 167,6 %, selon Statistique Canada.
Cela voudrait dire que, pour chaque dollar que les Canadiens gagnent après la déduction des impôts et autres retenues, ils ont une dette de près de 1,68 $ à payer étant donné que la croissance de leur niveau d’endettement est presque de 200 %, par rapport à celle de leur revenu disponible qui est de 0,5 %.
Au Québec, où la dette des ménages a pratiquement doublé en 15 ans, le tiers de la population estime qu’un tel niveau d’endettement est une source d’insécurité qui figure parmi les obstacles à l’amélioration de leur situation financière.
C’est une situation préoccupante qui appelle à une réaction collective, selon la Financière qui se permet quelques conseils pour un retour à la sécurité financière :
- Maximiser ses cotisations salariales au cas où les employeurs offriraient un régime de retraite au travail en plus de cotisations patronales complémentaires;
- Consulter un conseiller en cas d’absence de régime de retraite au travail, cela dans le but d’établir un bon régime d’épargne;
- Commencer à épargner et à investir plus tôt;
- Établir un bon plan financier, un budget et des objectifs raisonnables.
Les employeurs ont un rôle à jouer afin de soutenir la santé financière de leurs employés. En offrant un régime d’épargne au travail et un accès à un conseiller qualifié, et en encourageant les employés à participer à des programmes d’éducation financière, ils peuvent contribuer à réduire le stress au travail. L’accès à un régime au travail et la possibilité d’épargner peuvent aider à construire une organisation en santé qui suscite l’engagement.
– Robert Dumas.
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