La compagnie mère du site de rencontres à saveur infidèle Ashley Madison affirme avoir versé 1,6 million de dollars américains dans le cadre d’une entente à l’amiable dans la foulée d’une enquête menée par la commission des affaires commerciales des États-Unis (U.S. Federal Trade Commission, FTC).
Ruby Corp. de Toronto, la société en question, autrefois appelée Avid Life Media, affirme par voie de communiqué que la moitié de la somme a été versée à la commission fédérale et que l’autre moitié est allée directement dans les coffres des états participant à l’enquête fédérale américaine.
De plus, en complément de l’accord financier, Ruby Corp. S’est engagée à « maintenir un programme clair en matière d’information et de sécurité et de s’abstenir de toute pratique commerciale qui pourrait induire en erreur le consommateur ».
Par contre, elle affirme qu’elle n’admet ni ne nie les allégations de pratiques commerciales douteuses déposées par la FTC et par les différents procureurs généraux des états participant à l’enquête.
Enquête amorcée l’année dernière
Le site de rencontre Ashley Madison s’est retrouvé sous les feux de la rampe l’année dernière quand une importante fuite s’est produite d’informations de la banque de données, rendant publiques des informations personnelles et financières des clients prétendus du site.
Ashley Madison, le site, a aussi été accusé d’utilisation de faux profils de femmes – appelés bots, diminutif de robot, un logiciel qui exécute des tâches selon un script préétabli – afin de leurrer et d’attirer des clients masculins.
Ashley Madison a connu une importante révision en profondeur de ses pratiques afin de se remettre en selle après la sérieuse fuite informatique de l’année dernière.
Elle a même abandonné son slogan « La vie est courte, ayez une aventure extra-conjugale ».
En version québécoise, un tel slogan se dirait ainsi : « La vie est courte, sautez la clôture. »
RCI, PC
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