Le nombre de femmes occupant des positions de leadership dans la région métropolitaine de Montréal progresse, tandis que celui des minorités visibles est en recul
Photo Credit: IS / baona

Haute direction : augmentation du pourcentage de femmes, recul de celui des minorités visibles

Bien que plus de la moitié des résidents du Grand Montréal soient des femmes, seulement 37,6 % des postes de direction, y compris ceux de membres du conseil d’administration et de cadres supérieurs, étaient détenus par des femmes en 2015, soit une augmentation de 20,5 % comparativement à 2012.

« Une des premières évidences qu’on a pu trouver, c’est que ce n’est pas nécessairement le fait qu’il n’y a pas un bassin de candidates disponibles, mais qu’il y aurait plutôt quelque chose à améliorer au niveau du processus de recrutement. Il y a beaucoup de candidates qualifiées, mais ce ne sont pas toutes les organisations qui décident de mettre en place un processus de recrutement qui pourrait favoriser la présence de plus de femmes dans leurs postes de haute direction. »

Julie Savaria, membre de l’équipe de recherche et de rédaction du rapport

L’Institut sur la Diversité et Concertation Montréal présentaient récemment des résultats de projets de recherche novateurs et sur les pratiques exemplaires en matière de diversité.

Des études montrent que les organismes les plus diversifiés ont tendance à être plus performants, à avoir des employés plus engagés et sont mieux en mesure de faire face à la concurrence à l’échelle mondiale.

Ces résultats constituent la dernière phase d’une étude qui s’est étalée sur cinq ans. Elle a non seulement servi de point de référence, mais a aussi permis de suivre les efforts investis par les conseils d’administration et les hautes directions de Montréal et de Toronto en matière de diversité.

Recul des membres de minorités visibles

Julie Savaria (LinkedIn)

« Ce qui peut être assez surprenant pour certaines personnes. Montréal est une ville très diversifiée où nous avons une proportion d’au moins 20,3 % de minorités visibles. Mais, malheureusement, en tout cas en 2015, nous n’avions que 4,8 % de personnes de minorités visibles qui occupaient des postes de haute direction. Ce qui est alarmant, surtout quand on considère qu’il y a eu perte de terrain depuis 2012 où cette proportion était de 5,7 % de postes de haute direction occupés par des personnes de minorités visibles. »

Julie Savaria

Mais la même étude montre que les minorités visibles sont considérablement sous-représentées et semblent avoir perdu du terrain depuis 2012. Même si elles représentaient 20,3 % de la population des communautés étudiées, elles ne détenaient que 4,8 % des postes de direction. Il s’agit d’une baisse par rapport à 2012 (5,7 %).

Julie Savaria, membre de l’équipe de recherche et de rédaction du rapport revient sur ces données au micro de Raymond Desmarteau.

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