Les données du recensement de Statistique Canada vont permettre notamment de connaître les régions où la population grimpe et où elle a diminué notamment au Québec.
Statistique Canada dévoilera donc mercredi ses premières données tirées du recensement de 2016, une avalanche d’information que les sociologues, démographes, urbanistes et entreprises peuvent analyser avec intérêt seulement une fois tous les cinq ans.
Les données, qui se concentreront sur la population et les logements, forment la première de sept séries de données qui seront divulguées en 2017. Statistique Canada révélera notamment les données sur l’âge et le sexe en mai, sur les familles, les ménages et l’état matrimonial en août, sur l’immigration et les populations autochtones en octobre, et sur l’éducation, l’emploi et la mobilité en novembre.
Aide-mémoire – Le recensement de 2016 marquait le retour du questionnaire long obligatoire, éliminé par le précédent gouvernement conservateur de Stephen Harper pour le recensement de 2011, mais ramené l’an dernier par les libéraux. – Le retour de ce questionnaire long — dont le taux de participation a été l’un des plus élevés de l’histoire — offrira donc des données beaucoup plus détaillées sur l’immigration, les langues parlées par les Canadiens à la maison et au travail, le taux de pauvreté et même le temps de déplacement entre le domicile et le travail.
Ces données, tirées du formulaire court du recensement, seront comparables à celles du questionnaire court de 2011 et serviront à la prise de décisions dans tous les ordres de gouvernement.
Le directeur du programme de recensement de Statistique Canada, Marc Hamel, croit que les gens ne réalisent pas tous combien de décisions qui les touchent personnellement sont prises à partir des données du recensement.
Le décompte de la population permet de déterminer combien d’argent Ottawa transférera aux provinces et aux territoires pour des services comme les soins de santé. Les provinces, de leur côté, utilisent les données démographiques municipales pour déterminer combien d’argent allouer aux programmes comme les services sociaux.
Les données du recensement permettent aussi aux urbanistes de savoir où habitent les gens, et ainsi de planifier plus adéquatement le transport en commun, les routes, les hôpitaux, les écoles et les nouveaux quartiers résidentiels. Des décisions locales, comme la réglementation sur le zonage, s’appuient aussi sur les données du recensement.
Des multinationales, comme Starbucks ou Tim Hortons, l’utilisent pour décider où installer leurs nouveaux restaurants.
Ce à quoi l’on s’attend mercredi
La population se situera sans doute près de la marque de 36 millions projetée par Statistique Canada dans ses estimations démographiques annuelles précédentes.
La population de l’Ontario devrait dépasser les 14 millions d’habitants. Celle du Québec se maintiendra dans les 8 millions. L’Alberta sera sans doute la province affichant la plus forte croissance démographique, malgré les difficultés de son secteur de l’énergie pétrolière.
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