L’entrée en force des géants de l’informatique dans le monde des nouvelles fait mal aux médias traditionnels qui perdent leurs parts du gâteau publicitaire. Si les gens passent plus de temps sur Facebook, Google, Yahoo et consorts, les annonceurs vont naturellement choisir ces plateformes pour diffuser leurs publicités. Pendant ce temps, des journaux ont du mal à joindre les deux bouts. Certains réduisent leur volume, leur périodicité et leur personnel. D’autres disparaissent carrément ou migrent sur le web.

Alors que faire? En attendant d’y voir plus clair, de trouver ses solutions de longue haleine, au Québec, la Fédération nationale des communications (FNC) demande au gouvernement provincial de prévoir un soutien d’urgence aux médias écrits dans son prochain budget. Elle suggère en particulier deux mesures: « un crédit d’impôt sur la masse salariale et l’intégration de la presse écrite aux programmes existants de modernisation technologique ».
Pascale St-Onge, Présidente de la FNC, explique.
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