Entre novembre 2015 et janvier 2017, plus de 40 000 réfugiés syriens ont été accueillis à bras ouverts au Canada.
À bras ouverts, vraiment?
En général oui, mais il leur arrive aussi de se heurter au racisme et à l’intolérance.
À qui la faute?
Les médias sociaux ne seraient pas étrangers à la méfiance que leur portent certaines personnes. Sans n’avoir jamais rencontré de réfugiés, ces dernières entretiennent pourtant des préjugés vis-à-vis d’eux, préjugés exacerbés par les commentaires et opinions négatifs qu’elles lisent sur le Web.
Nadia Naffi est doctorante et chercheuse experte en médias sociaux et en inclusion à l’université Concordia de Montréal.
Elle connait les difficultés de devoir quitter un pays en guerre et de s’intégrer à une autre réalité. Originaire du Liban, elle observe maintenant le comportement de sa société d’accueil envers « les autres » à l’ère des réseaux sociaux.
Pour ce faire, elle a approché 42 jeunes âgés de 16 à 24 ans au Canada et dans plusieurs pays européens, à qui elle a demandé comment ils interprétaient les messages et commentaires concernant les réfugiés lus en ligne.
ÉcoutezÀ la suite de son enquête qualitative, Nadia Naffi en arrive à trois recommandations.
Il faut offrir aux jeunes de la société d’accueil :
- une éducation leur permettant de développer un esprit critique;
- une éducation à l’empathie envers les autres;
- une éducation au leadership.
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