Ceux qu’on surnomme « les charpentiers du ciel » reviennent dans la région de Montréal pour participer à la construction du nouveau pont Champlain entre la métropole et la rive sud du fleuve Saint-Laurent.
Les Mohawks de Kahnawake sont reconnus pour leur facilité et leur audace à travailler en altitude. La nouvelle structure, qui est bâtie à côté de l’ancien pont, devrait être prête à la fin de 2018.
En ce moment, environ 470 personnes, dont une dizaine de Mohawks, s’affairent sur ce chantier. C’est le cas de Joey Barnes qui perpétue la tradition familiale.
« Je fais partie de la nouvelle génération de monteurs de charpentes de fer », dit fièrement Joey Barnes, 23 ans.
Une réputation qui remonte à la fin du 19e siècle
Ces monteurs de charpentes de fer avaient été décrits en 1886 par un contremaître français qui supervisait la construction du pont de Kahnawake comme ayant le pied aussi sûr que des chèvres de montagne.
Pendant plusieurs générations, être monteurs de charpentes était la seule façon de bien gagner sa vie. Chester Gilbert pratique ce métier depuis 25 ans comme bien des membres de sa famille avant lui.
« Mon père, mes deux grands-pères, mes oncles, mes voisins, les pères de mes amis, il me semble qu’il fallait devenir monteur de charpentes pour avoir un avenir », raconte Chester Gilbert.
D’ailleurs, ces travailleurs de l’altitude sont très en demande ailleurs au Canada et chez nos voisins du Sud, dans de grandes villes comme New York.
Joey Barnes a commencé à travailler sur le nouveau pont Champlain après être revenu de New York. Même si le salaire est moins élevé au Canada qu’aux États-Unis, il apprécie être à 20 minutes de chez lui à Kahnawake.
RCI avec Radio-Canada et selon des informations de Lachlan Madill de CBC Indigenous
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