Estimant qu’il n’était plus rentable, Groupe Saint-Hubert a pris la décision de mettre la clé sous la porte le 12 mai de son célèbre restaurant montréalais situé sur la rue Saint-Denis qui traverse l’île de Montréal. Cette décision se traduira par la perte de 75 à 80 emplois.
Il s’agissait d’un des 13 restaurants d’entreprise dans un réseau comprenant aussi 110 autres établissements franchisés.
Mme Vaillancourt a expliqué que l’entreprise avait évalué la possibilité de convertir le restaurant et de le vendre à un franchisé, mais que c’est finalement la fermeture qui a été envisagée.
Plus tôt ce mois-ci, Bill Gregson, grand patron des Entreprises Cara, propriétaire du Groupe St-Hubert, a affirmé qu’il voulait réduire son nombre de restaurants d’entreprise. Il estimait que Saint-Hubert était davantage une enseigne franchisée. Ce geste s’inscrit dans une tendance mondiale. Les restaurants McDonald’s eux-mêmes ont adopté la même stratégie, car aux prises avec des pertes de parts de marché.
St-Hubert possède des restaurants et des comptoirs de services rapides.Photo Credit: ICI Radio-Canada
Blâmer les nouveaux propriétaires de Saint-Hubert
Cela fait maintenant environ cinq mois que l’entreprise ontarienne Cara a terminé l’acquisition du Groupe Saint-Hubert pour un montant de 540,2 millions de dollars.
Il y a exactement un an, tous les médias québécois accordaient une très large place à la nouvelle à l’effet qu’une des plus populaires chaînes de restauration du Québec et l’un des fleurons de cette province avait décidé de quitter le nid familial pour plonger dans les mains d’acheteurs « étrangers » .
Cara est une entreprise ontarienne qui exploite des centaines d’établissements de restauration rapide au pays.
Bien qu’il s’agisse d’une transaction qui demeure à l’intérieur des frontières canadiennes, la nouvelle a eu l’effet d’une bombe au même titre presque que si on avait annoncé la vente de la multinationale canadienne Bombardier à des investisseurs chinois.
Les Québécois sont restés attacher à cette chaîne dont la première succursale fut ouverte en 1951 à Montréal au Québec justement sur la rue St-Hubert.
Précisons que l’annonce de la vente de Saint-Hubert à des intérêts ontariens arrivait dans la foulée de l’annonce de la vente du géant de la quincaillerie québécoise Rona à l’américaine Lowe’s.
Le saviez-vous?
34 % du chiffre d’affaires de Saint-Hubert provient de ses restaurants et 66 % du chiffre d’affaires est réalisé auprès de clients externes, tels que Costco, Metro, Loblaws et Sobeys, des entreprises largement implantées dans le reste du Canada.
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