Dans un rapport publié en avril 2009, un comité d’experts sur l’innovation dans les entreprises parvenait à deux conclusions. D’abord que la faiblesse de l’innovation dans les entreprises est la source principale de la modeste croissance de la productivité au Canada. Ensuite, que la faible performance du Canada sur le plan de l’innovation s’explique par le fait que peu d’entreprises canadiennes adoptent des stratégies axées sur l’innovation.
Robert Brown, le président du comité, affirmait alors que « Trop peu d’entreprises et d’entrepreneurs canadiens choisissent des stratégies qui mettent l’accent sur l’innovation ». Le groupe de 18 experts du monde des affaires, des syndicats et de la recherche universitaire avait été réuni par le Conseil des académies canadiennes pour analyser les performances en innovation des entreprises canadiennes.
Le groupe avait en outre constaté le retard des entreprises canadiennes dans les investissements dans les technologies de l’information et de la communication. Le comité évaluait que, en taux d’investissement par travailleur, le niveau canadien était de 40 % environ inférieur à celui des États-Unis.
En clair: un trop grand nombre d’entreprises canadiennes ne sont pas des chefs de file en technologie et ont tendance à suivre plutôt qu’à mener. La Banque de développement du Canada (BDC) semble partager cette analyse. Elle a organisé un Sommet sur l’innovation pour les sociétés canadiennes à Toronto du 11 au 13 avril. A cette occasion, la BDC a lancé un nouveau Programme d’innovation et de participation des sociétés.
Jérôme Nycz, Président exécutif de BDC Capital, une filiale de la Banque de développement du Canada, explique en quoi consiste ce Programme d’innovation.
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