Statistique Canada définit l'indice synthétique par le nombre d'enfants qu'aurait hypothétiquement une femme au cours de sa vie reproductive si elle connaissait les taux de fécondité par âge observés au cours d'une année donnée.

Statistique Canada définit l'indice synthétique par le nombre d'enfants qu'aurait hypothétiquement une femme au cours de sa vie reproductive si elle connaissait les taux de fécondité par âge observés au cours d'une année donnée.
Photo Credit: Getty Images

Nouveau déclin de la fertilité québécoise et surtout des Québécoises de moins de 30 ans

L’indice synthétique de fécondité a continué de décliner au Québec, l’année dernière, selon de nouvelles données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Cet indice s’est établi à 1,59 enfant par femme en 2016, après avoir légèrement reculé chaque année depuis le sommet de 1,73 enfant par femme enregistré en 2008 et 2009.

L’ISQ ajoute que malgré la baisse de l’indice au cours des dernières années, la fécondité québécoise n’est pas à un niveau aussi faible que celui observé au début des années 2000 et vers le milieu des années 1980. Lors de ces deux périodes, l’indice était inférieur à 1,5 enfant par femme.

L’ISQ précise qu’en 2016 la fécondité était plus élevée dans la région Nord-du-Québec, à 2,51 enfants par femme, mais qu’elle n’était qu’à 1,43 à Montréal.

Le saviez-vous?
On a dénombré 86 400 nouveau-nés au Québec en 2016, comparativement à 86 800 en 2015 et 87 700 en 2014.
Le nombre de naissances diminue depuis quelques années, après avoir connu une période de relative stabilité de 2009 à 2013, oscillant entre 88 000 et 89 000.
Il avait connu une croissance rapide de 2005 à 2008

© iStock

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Les enfants peuvent attendre

L’analyse de l’ISQ montre que la baisse récente de l’indice est liée à la diminution des taux de fécondité chez les femmes âgées de moins de 30 ans.

Au-delà de cet âge, on a observé une hausse de la fécondité pendant plusieurs années, mais cette tendance semble graduellement faire place à une quasi-stabilité.

En 2016, la première naissance est survenue en moyenne alors que la mère avait 29 ans, soit 4 ans plus tard qu’en 1975.

Avoir un premier enfant à 40 ans est de plus en plus fréquent partout au Canada

De plus en plus de femmes au Canada choisissent d’avoir leur premier enfant dans la quarantaine.

Avoir un enfant à 40 ans n’est pas nouveau, mais pendant longtemps il s’agissait du dernier enfant de la famille, constate Francine Descarries professeur au département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal.

Mais comme le révèle Statistique Canada, mettre au monde son premier enfant après 40 ans est un phénomène qui a pris beaucoup d’ampleur depuis le début des années 2000.

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RCI avec La Presse canadienne

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