C’est ce que défend Daniel-Mercier Gouin, professeur en agroéconomie à l’Université Laval de Québec.
Un simple test de vérification de prix, mené sur des denrées dans deux villes canadiennes et une américaine, montre qu’il n’y a pas nécessairement de corrélation entre un système agricole plus ouvert et une baisse des prix.
De même que des denrées produites sous la gestion de l’offre ne coûtent pas toujours plus cher.
Deux bons exemples étant le porc qui n’est pas soumis à gestion de l’offre au Canada et le lait qui est soumis à cette gestion.
Un test intéressant alors que le Canada devrait entamer avec les États-Unis et le Mexique des négociations sur l’ALENA (Accord de libre-échange nord-américain).
Daniel-Mercier Gouin, titulaire de la Chaire d’analyse de la politique agricole et de la mise en marché collective à l’Université Laval, répond aux questions de Maryse Jobin.
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