Depuis un peu moins d’une semaine, le premier ministre canadien Justin Trudeau prend discrètement contact avec les alliés du Canada en Europe et en Asie pour aller de l’avant avec la lutte contre les changements climatiques, malgré la décision du président américain de retirer son pays de l’Accord de Paris.
Après cette annonce très médiatisée la semaine dernière, décision vertement critiquée tant à l’international qu’aux États-Unis, M. Trudeau a entrepris une série d’entretiens téléphoniques avec quatre autres dirigeants du G7.

Les chefs d’État du G7, réunis en sommet à Taormine, en Italie, n’ont pas réussi à s’entendre sur la question du climat. (Radio-Canada)
France, Grande-Bretagne, Japon, Allemagne
Au cours donc de ces cinq journées, il a discuté avec le président français Emmanuel Macron, la première ministre britannique Theresa May, le premier ministre japonais Shinzo Abe et la chancelière allemande Angela Merkel.
Chacune de ces conversations avait pour but de tracer la voie à suivre en matière d’environnement, de commerce international et de développement durable.
De plus, Justin Trudeau a discuté sécurité avec Teresa May, dans la foulée de l’attentat récent à Londres.
Tester l’indépendance canadienne en politique étrangère
Bien que le Canada veuille faire preuve d’une plus grande indépendance en politique étrangère, il est à prévoir que ce positionnement sera mis à l’épreuve sur d’autres fronts avec sa volonté d’injecter plus d’argent dans la défense, dans l’aide humanitaire et dans le financement international de la lutte contre les changements climatiques.

(Radio-Canada)
RCI, PC
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.