Si l’Allemagne divisée a eu son « Ich bin ein Berliner » scandé à un jet de pierre du célèbre mur de Berlin en 1963 par le président Kennedy, le Québec en ébullition a eu droit au « Vive le Québec libre » lancé du haut du balcon de l’hôtel de ville de Montréal en 1967 par un président français réputé impétueux.

Ces quatre petits mots de Charles de Gaulle, le soir du 24 juillet, ont suffi à projeter à la face du monde le combat pour l’affirmation et l’autodétermination qui agitaient un nombre croissant de Québécois à cette époque.
Ces mots ont été cristallisés à tout jamais dans la mémoire de beaucoup d’entre eux qui ont aujourd’hui 70 ans et plus. Mais dans le reste du Canada, cette ingérence dans les problèmes intérieurs du pays entre les francophones et les anglophones a été très mal perçue.
Cinquante ans se sont écoulés et deux référendums sur l’indépendance du Québec ont échoué depuis.
Que reste-t-il de l’onde de choc déclenchée par le général?
Le « Vive le Québec libre » du 24 juillet 1967 – 8:43
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Plusieurs indépendantistes québécois estiment donc que deux choix s’offrent à eux : l’assimilation culturelle et politique, ou l’indépendance, essentielle selon eux à la survie même du peuple québécois.
RCI avec la contribution de Jacques Beauchamp, Marie-Ève-Lyne Michel, Michel Pelland et Michèle Juneau de Radio-Canada
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