Drapeau du Québec et du Canada à  Montréal (Photo: Getty)

Drapeau du Québec et du Canada à Montréal (Photo: Getty)
Photo Credit: mtcurado

Pourquoi des Canadiens et des Québécois se méfient-ils autant l’un de l’autre?

Cette question, en cette journée de la fête de la Saint-Jean-Baptiste, la fête des Canadiens français, arrive à point.

Elle est le fruit d’une auditrice de Radio Canada International qui a effectué une longue visite touristique au Québec en compagnie de son fiancé québécois, avec qui elle habite depuis quelques années, dans le sud de la France.

Au contact des Québécois dans les lieux publics notamment, elle a noté une certaine tension entre plusieurs Québécois de langue française et des anglophones. Elle croit comprendre qu’il y a une origine historique à certaines de ces frictions. Elle aimerait mieux comprendre ce qui se passe dans le coeur de ces Québécois.

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Comprendre les motivations profondes de beaucoup de québécois

Beaucoup d’indépendantistes québécois plongent les racines de leurs convictions profondément dans l’histoire du Québec, qui a été annexé lors de la conquête anglaise il y a plus de 200 ans, rappellent-ils, et qui est, depuis, subordonné au reste du Canada, selon eux.

Bien avant la naissance du mouvement souverainiste contemporain dans les années 1960, plusieurs mouvements politiques québécois ont eu pour objectif soit l’obtention de l’indépendance politique des Québécois, soit une plus grande autonomie politique.

La rébellion de 1837-1838 de même que la rébellion du Métis Louis Riel en 1885 au Manitoba sont des dates importantes à leurs yeux et font partie des histoires qu’ils aiment raconter.

Marche de la Journée nationale des patriotes, à Montréal au mois de mai. Au 19e siècle, le nationalisme a connu un essor au Québec lors de la révolte des patriotes, en 1837, et après la pendaison de Louis Riel, en 1885, avant de tomber en dormance. Puis, il s’est manifesté lors des deux conscriptions imposées par Ottawa durant les deux grandes guerres mondiales de la première moitié du 20e siècle. © archives Radio-Canada
Marche de la Journée nationale des patriotes, à Montréal au mois de mai. Au 19e siècle, le nationalisme a connu un essor au Québec lors de la révolte des patriotes, en 1837, et après la pendaison de Louis Riel, en 1885, avant de tomber en dormance. Puis, il s’est manifesté lors des deux conscriptions imposées par Ottawa durant les deux grandes guerres mondiales de la première moitié du 20e siècle. © archives Radio-Canada

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Catégories : Société
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