2,6 millions de ces tasses se retrouvent aux ordures chaque semaine à Vancouver
Photo Credit: Radio-Canada

Vancouver s’attaque aux tasses de carton ou de styromousse à usage unique et aux emballages de nourriture à emporter

Vancouver, la métropole de la côte ouest canadienne, a toujours été à l’avant-garde des courants écologiques au pays.

En juillet 2011, elle a adopté un plan d’action dans la foulée de l’objectif de devenir la ville la plus verte du monde d’ici 2020.

Dans la lutte contre les gaz à effet de serre (GES), Vancouver espère éliminer sa dépendance aux sources d’énergie fossiles. Pour 2020, le but consiste à réduire de 33 % ses émissions de GES par rapport à 2007.

Tous les bâtiments qui seront construits à partir de 2020 devront être conçus de façon à avoir une empreinte de carbone nulle.

Du côté du transport, Vancouver veut qu’en 2020 plus de la moitié des déplacements sur son territoire s’effectuent à pied, à vélo ou en transport en commun.

(Tourisme Vancouver)

Réduire de 33 % l’empreinte écologique des Vancouvérois par rapport à 2007

La Ville met en place des mesures pour soutenir l’agriculture urbaine, les jardins communautaires, les cuisines collectives et la création de marchés publics pour la vente des produits de la région.

Autres pistes d’action étudiées ou mises en place pour diminuer son empreinte écologique, Vancouver propose un projet-pilote aux entreprises locales afin qu’elles rendent leur voisinage plus vert.

Dans la même veine, Vancouver espère réduire de 50 % le volume des déchets solides terminant leur trajectoire dans les dépotoirs ou les incinérateurs.

(Tourisme Vancouver)

Un projet qui cause une certaine grogne

La Ville de Vancouver s’attaque maintenant aux tasses de carton ou de styromousse à usage unique et aux emballages de nourriture à emporter.

Chaque semaine, dans cette ville d’un peu plus de 600 000 habitants – l’une des plus densément peuplées au pays – quelque 2,6 millions de ces tasses se retrouvent aux ordures, et s’ajoutent deux millions de sacs de plastique, dans une ville qui veut avoir l’appellation « Zero Waste » (zéro gaspillage) en 2040.

Là où le bât blesse

L’industrie de la restauration affirme haut et fort qu’un interdit total d’utilisation des sacs de plastique et des tasses à usage unique est utopique.

« The reality today is that consumers are increasingly looking for convenience to fit their busy on the go lifestyle. I certainly think we can continue to meet that consumer demand and at the same time do it in a more environmentally sustainable way. »

(Trad. : Dans les faits, les consommateurs sont toujours en quête de solutions qui simplifient la course folle de leur quotidien. Je crois que nous pouvons continuer à répondre aux besoins de nos clients tout en le faisant de façon plus durable sur le plan environnemental.)

Mark von Schellwitz, vice-président, Restaurants Canada

L’équipe mise sur pied par la Ville de Vancouver pour étudier le problème et arriver à des projets vers la réalisation de la cible Zero Waste 2040 présente ses stratégies potentielles au conseil municipal aujourd’hui. Des consultations publiques suivront au cours de l’été.

Vancouver espère proposer un plan d’action à l’automne.

RCI, CBC, PC, City of Vancouver

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