Des Chinois ont acheté 140 000 homards vivants du Nouveau-Brunswick en 24 heures la semaine dernière auprès d’un détaillant en ligne à Pékin et ce ne serait qu’un début.
Jd.com, le détaillant en question, serait l’un des plus importants sites de commerce en ligne du monde.

Selon un communiqué publié par Bay Shore Lobster Ltd., le détaillant néo-brunswickois au cœur de la vente, cette augmentation substantielle de la demande de homards vivants de la part de la Chine découle d’une campagne commerciale canadienne où l’on faisait la promotion de nourriture fraîche, des fruits de mer aux petits fruits.
« The people in China like the live ones. They believe if they are alive and are of good quality, they are from Canada. So people will pay more money than for other countries. »
(Trad. : Les Chinois préfèrent les homards vivants. Ils croient que, s’ils arrivent en Chine vivants et de bonne qualité, ils viennent du Canada. Les clients sont prêts à débourser plus pour nos homards que pour ceux qui viennent d’ailleurs.)
Nathan Song, directeur de Bay Shore Lobster

Nathan Song, directeur de Bay Shore Lobster (http://www.bayshorelobster.com/)
Normalement, la compagnie de M. Song – lui-même originaire de Hong Kong et venu au Canada durant son enfance – arrive à répondre à la demande chinoise. Cette année, il a dû se résoudre à en acheter auprès d’autres fournisseurs au Canada atlantique.
Croissance rapide
La Chine est le second marché en importante pour le homard canadien après les États-Unis.
La demande chinoise a quadruplé depuis 2011. De 27,5 millions de dollars, elle est passée à 162,8 millions en 2016.
« There’s a debate in the Canadian industry about the profitability of the e-commerce channel. The demand is good, but they don’t return the best prices. It’s a volume market, not a value market.»
(Trad. : Les opinions divergent au sein de l’industrie canadienne du homard quand vient le temps de parler de la profitabilité du commerce électronique. La demande est forte, mais les prix ne sont pas au rendez-vous. C’est un marché qui fonctionne au volume et non pas à la valeur ajoutée.)
Geoff Irvine, directeur général, Lobster Council of Canada
Quoi qu’il en soit, la classe moyenne chinoise, en plein boom, n’aurait rien à craindre d’une pénurie potentielle de homards canadiens selon M. Irvine.

http://lobstercouncilcanada.ca/
RCI, CBC, PC, Lobster Council of Canada
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