Un enseignant avec ses élèves dans une classe.

Un ordre professionnel des enseignants comme en Ontario ?
Photo Credit: IS / iStock

Vers un ordre professionnel pour les enseignants au Québec?

Les jeunes du Parti libéral du Québec (PLQ) proposent la mise en place d’un ordre professionnel des enseignants de la province dans le but de protéger les élèves.

Une idée vieille de 20 ans

L’idée de mettre en place un ordre professionnel des enseignants au Québec ne date pas d’aujourd’hui.

Il y a de cela 20 ans, des propositions avaient été faites dans ce sens, mais l’idée n’avait pas suscité un réel engouement dans le milieu de l’éducation.

La Fédération des syndicats de l’enseignement du Québec (FSE), qui existe depuis 75 ans, s’occupe de la défense des intérêts de ses 70 000 membres, notamment dans les commissions scolaires francophones de la province.

Du côté des commissions scolaires anglophones, c’est l’Association provinciale des enseignantes et enseignants qui s’occupe de la promotion et de la préservation des intérêts socio-économiques de ses membres.

Ces syndicats se sont toujours opposés à l’idée de mettre en place un ordre des enseignants, soutenant que la profession est déjà suffisamment encadrée par une loi.

Des élèves du CSF dans une classe.
Des élèves du CSF dans une classe. © Radio-Canada

Les intérêts des élèves au second plan!

Les jeunes du PLQ seront en congrès annuel dans quelques jours, à Saint-Augustin-de-Desmaures, près de Québec. Parmi les sujets au centre de leur préoccupation : la réorganisation de la structure qui gère l’enseignement au Québec.

Ils proposent ainsi qu’un ordre professionnel soit créé.

Sa mission première sera de protéger les élèves, car ils sont les grands perdants du système actuel qui met l’accent sur la préservation des acquis des enseignants.

Le bien-être des élèves doit être au centre des activités de l’ordre, comme c’est le cas en Ontario où l’ordre réglemente la profession des enseignants, avec comme objectif stratégique, l’intérêt du public et des élèves.

 On sent qu’il y a une importance à accorder à cette valorisation de l’enseignement.  La mission fondamentale des syndicats est au niveau de leurs membres et n’est pas axée sur le bien-être de l’élève ou de l’étudiant. Un ordre professionnel apporterait une vision non partisane, non politique, sans les intérêts liés à une convention collective ou à une négociation par exemple. – Jonathan Marleauprésident sortant de la commission jeunesse, 

Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, qui semble ouvert à la proposition de la commission jeunesse de son parti, a souligné la nécessité pour le métier d’enseignant d’aller au-delà de la simple vocation pour devenir une véritable profession.

RCI avec des informations de Radio-Canada

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