Une enseignante bien-aimée est l’une des trois victimes canadiennes de la fusillade de Las Vegas qui a fait jusqu’à maintenant 59 morts.
Jessica Klymchuk a travaillé comme assistant éducatif, bibliothécaire et chauffeur d’autobus pour l’école de St. Stephen à Valleyview dans le nord-ouest de l’Alberta. (Facebook)
La victime, Jessica Klymchuk, était une mère de quatre enfants qui travaillait dans une école catholique à Valleyview, à l’est de Grande Prairie dans le nord de l’Alberta.
Le pasteur local, le révérant Abraham Joseph, explique que les enseignants et les étudiants ont pleuré quand ils ont été informés de sa mort.
Deux autres victimes
Jordan McIldoon, de Maple Ridge en Colombie-Britannique, et Calls Medig, de Jasper en Alberta, ont également été tués lorsque l’homme armé a ouvert le feu sur une foule nombreuse vers la fin d’un festival en plein air à Las Vegas.
Quant aux six blessés canadiens, deux ont été traités pour des blessures légères tandis que deux femmes du Manitoba et deux hommes de la Saskatchewan sont toujours traités à l’hôpital.
Un des hommes, qui a été blessé à la tête, est toujours sans connaissance.
Il allait avoir 24 ans dans quelques jours
Les parents de Jordan M McIldoon, Al et Angela, ont confirmé la mort de leur fils. Ils ont dit qu’il assistait au festival de musique avec sa petite amie et qu’ils devaient rentrer chez eux lundi soir.
« Nous n’avions qu’un enfant. Nous ne savons tout simplement pas quoi faire », ont-ils dit.
Jordan McIldoon était un apprenti mécanicien de machinerie lourde et était sur le point de commencer ses études dans une école de commerce de la vallée de l’Okanagan en Colombie-Britannique.
L’Américaine Heather Gooze, qui travaillait comme barmaid lors du concert, a révélé que Jordan McIldoon est mort dans ses bras. « J’ai senti ses doigts se resserrer et se desserrer », a-t-elle dit.
- Le ministère canadien des Affaires étrangères a déployé une équipe de fonctionnaires dans son consulat à Las Vegas pour aider les Canadiens sur place et leurs familles. - Selon un communiqué, ils travailleront en étroite collaboration avec les autorités américaines pour identifier et aider tous les Canadiens qui ont souffert dans cette attaque.
Le suspect, un homme sans histoire
La police tente de comprendre les motifs du suspect, Stephen Paddock, un retraité de 64 ans sans dossier criminel.
Le groupe armé État islamique a revendiqué lundi la fusillade comme un attentat, expliquant que l’ancien comptable s’était récemment converti à l’islam, mais un haut responsable américain a rapidement écarté cette hypothèse.
Vingt-trois armes à feu ont été trouvées dans la chambre d’hôtel du tireur, d’où il a ouvert le feu. Parmi l’arsenal, des fusils d’assaut et des armes altérées pour opérer de manière automatique.
Son frère affirme qu’il ignore complètement pourquoi Stephen Paddock a commis un tel geste. Jusqu’à présent, aucun message motivant son acte n’a été trouvé, ont précisé les enquêteurs.
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Le commissaire adjoint de la GRC, Marlin Degrand, révèle qu’Abdulahi Hasan Sharif figurait sur le radar des autorités depuis 2015 après qu’une plainte eut été déposée selon laquelle l’individu se serait radicalisé.Le suspect de l’attaque terroriste est un ressortissant somalien considéré comme étant un réfugié par la Commission de l’immigration. Photo Credit: Reuters
RCI avec CBC, Radio-Canada et La Presse canadienne
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