La deuxième ronde de la lutte autour de la nomination d’une élue conservatrice à la présidence du comité permanent de la condition féminine s’est terminée comme la première : en moins de cinq minutes et dans le chaos.
Un comité dirigé par l’opposition officielle
RACHAEL HARDER (Chambre des communes)
Selon les règles de fonctionnement du parlement canadien, ce comité doit être présidé par un député membre de l’opposition officielle, dans ce cas-ci, par un conservateur.
Et les conservateurs ont cherché à installer à la présidence une députée qui s’oppose à l’avortement : Rachael Harder (circonscription de Lethbridge en Alberta).
Boycottage des libéraux et des néo-démocrates
Le 26 septembre dernier, les membres du comité permanent de la condition féminine des formations libérales (au pouvoir) et néo-démocrates (seconde opposition officielle) ont boycotté le comité pour empêcher l’élection de Mme Harder.
Changement de tactique une semaine plus tard
KAREN VECCHIO (Chambre des communes)
Comme libéraux et néo-démocrates sont majoritaires, ils ont voté ce matin contre l’élection de Mme Harder. Puis, ils ont nommé, malgré elle, une autre élue conservatrice, Karen Vecchio (circonscription d’Elgin — Middlesex — London en Ontario).
Fait à souligner, Mme Vecchio a été élue présidente, alors qu’elle-même votait contre sa propre candidature.
Vous pouvez entendre l’audio de cette élection bien particulière en cliquant ici (en anglais seulement).
RCI, PC, Chambre des communes
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