Éveline a 70 ans. Son conjoint est décédé et elle a accompagné sa mère dans la démence.
Éveline se sent seule et rêve de vivre ses dernières années sans se donner en spectacle, sans devenir un fardeau pour les siens.
Donc, elle part, direction Buenos Aires en Argentine, aux antipodes, avec un aller simple en poche, une information cachée à ses proches au pays.
Avenida 9 de Julio, le visage d’Éva Perón déployé sur un grand édifice

Louise Desjardins (Boréal)
Éva Perón, l’amie des pauvres, celle qui faisait la charité vêtue de Dior, morte à 33 ans au sommet de sa beauté et de sa gloire.
Buenos Aires charme Éveline par son architecture, ses magnifiques librairies, le flamboiement des jacarandas au printemps.
Est-ce facile d’être seule? Que non!
Au fil des jours, elle rencontre Violaine, une Française passionnée de Buenos Aires, Alejandro, qui a l’âge de son fils et qui est le père du petit Federico, puis Mafalda, une jeune coiffeuse avec qui elle se lie.
Mais s’attacher à ces gens, n’est-ce pas se donner de nouvelles chaînes?
Dans l’idole, Louise Desjardins nous invite à réfléchir sur notre relation au troisième âge et à l’amour.
Et qu’en est-il de l’espace qu’il nous reste entre le voyage et la liberté tant désirée.
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louisedesjasdins.ca
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