Le passage de Denis Coderre à la tête de la plus importante ville du Québec n’aura duré que 4 ans.
Dimanche dernier, lors d’élections municipales tenues partout au Québec, une majorité d’électeurs lui ont préféré Valérie Plante de Projet Montréal pour diriger la métropole québécoise. Une défaite que M. Coderre a eu du mal à encaisser et dont il se tient responsable.
Lors de ses adieux à la politique municipale, il a tenu à remercier ceux qui ont travaillé avec lui et a dressé le bilan de son passage à la mairie :
« Déjà, de m’endurer, c’était quelque chose. Moi ce que je veux qu’on retienne, c’est que Montréal est une ville exceptionnelle et qu’on y aura contribué. Vous savez, Montréal avait un problème d’estime de soi, un problème de dignité. Et puis il y avait beaucoup de cynisme. On parlait de corruption, je disais à la blague que j’ai battu un record, quatre ans de suite sans enquête, prison ou démission. On a quand même ramené cette stabilité… maintenant la population va juger par la suite.»
Denis Coderre, maire sortant de Montréal.
Ses détracteurs lui ont reproché d’être arrogant. Cependant ceux qui l’ont cotoyé salue sa détermination.

« C’est gigantesque ce que nous avons accompli » Pierre Desrochers.
Aref Salem, collègue de Denis Coderre, réélu dans le district électoral de Norman-McLaren :
« La beauté de sa personnalité, c’est qu’il n’avait peur de rien. Il allait jusqu’au bout pour aller chercher le meilleur pour Montréal. Et il a réussi, à mon avis […] J’espère que le futur va le reconnaître comme un maire qui a travaillé extrêmement fort pour ramener cette fierté à Montréal. »
Le politicien d’expérience n’a pas donné d’indices quant à ce qu’il avait l’intention de faire pour la suite des choses.
Il avoue que c’est la première fois en 30 ans qu’il part en vacances avec la conviction que son téléphone restera muet.
Avant d’être maire de Montréal, Denis Coderre a été impliqué en politique fédérale sous la bannière du Parti libéral du Canada sous les premiers ministres Jean Chrétien et Paul Martin.
RCI avec Radio-Canada (d’après un texte de Jérôme Labbé)
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