C’est la question qui fait débat après la mort du skieur français David Poisson, lundi, à la station de Nakiska dans les Rocheuses canadiennes.
C’est durant un entraînement que l’athlète de 35 ans a trouvé la mort.
Un membre de l’encadrement de l’équipe italienne, qui était aussi présent sur les lieux, a précisé les circonstances de l’accident à l’AFP.
« Il est sorti de la piste en bas de parcours sur une compression. Il a perdu un ski et a traversé le filet de sécurité avant de percuter l’arbre. »
Le porte-parole des services médicaux, Adam Loria :
« Quand nous sommes arrivés sur place, nous avons pris en charge cette personne et constaté son décès. »

Sécurité suffisante?
Un entraîneur italien croit que les skieurs atteignaient des vitesses de plus de 100 km/h à l’endroit où David Poisson a trouvé la mort.
Pour ce qui est des filets de sécurité, il y en avait deux de type B selon Michel Vion, président de la Fédération française de ski (FFS).
Cependant, ces filets sont moins hauts (2,5 m) que les filets A qui peuvent atteindre 4 m.
Michel Vion de la FFS :
« Chaque équipe paie une prestation, et c’est bien la station qui est responsable de la sécurité. »
Matt Mosteller, un représentant officiel des stations des Rocheuses, qui était présent sur place, a précisé que les équipes tracent les parcours et gèrent leurs entraînements.
Fait à noter, ce sont les responsables des pistes qui installent les filets de protection.
Un grand nombre d’équipes nationales de ski s’entraînent à Nakiska depuis une vingtaine d’années, où les pistes sont réservées pendant une semaine aux skieurs de compétition.
Cela sert de préparation aux épreuves de vitesse de la Coupe du monde de Lake Louise qui aura lieu le 22 novembre.
RCI avec Radio-Canada Sports et Agence France-Presse
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