Un point de vue sur le bâtiment emblématique de l’Université de Montréal.
Photo Credit: istock

Le monde des affaires prend-il trop de place dans la gestion des universités canadiennes?

La présence de plus en plus importante de gens d’affaires dans la gestion des universités au Canada inquiète l’Association canadienne des professeures et professeurs d’universités (ACPPU).

Pourquoi? Parce qu’on craint pour la liberté académique des professeurs et des directeurs de département.

L’Association représente près de 80 000 professeurs dans 122 établissements d’enseignement collégial et universitaire au pays.

À l’Université de Calgary, l’ACPPU montre du doigt la trop grande influence de la pétrolière Enbridge sur la recherche qui y est menée. Tandis qu’à l’Université de Montréal, l’association ne veut pas que trop de pouvoir décisionnel se retrouve entre les mains du recteur.

Maryse Jobin discute de collégialité et de liberté intellectuelle avec Valérie Dufour, directrice des communications à l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université.

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© Riley Brandt, Université de Calgary

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Catégories : Économie, Société
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