Certains défenseurs des armes à feu au Québec ne manifesteront pas samedi sur le lieu commémoratif des victimes de l’École polytechnique, où 14 femmes ont été abattues par le misogyne Marc Lépine en 1989 à Montréal.
Pour Francis Langlois, historien spécialisé sur la question des armes à feu en Amérique, cet événement organisé par le groupe Tous contre un registre des armes à feu du Québec est inspiré de la façon de faire de la National Rifle Association (NRA) aux États-Unis.
« L’idée est de transformer les propriétaires d’armes à feu en victimes du reste de la société, l’idée de dire, en fait, que les gens qui veulent contrôler les armes à feu ce sont des élites qui n’ont pas à cœur la population. »
Maryse Jobin a demandé à Francis Langlois, membre associé de l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul Dandurand, d’expliquer la rhétorique utilisée par les défenseurs des armes à feu et de retracer l’histoire de l’enregistrement des armes au Québec et au Canada.
Écoutez
Début 2018, une analyse de Francis Langlois intitulée Firearms, Populism, and Trump : The fight againts the Long-Gun Registry in Québec sera publiée aux États-Unis par l’entremise de la Liverpool University.
En complément
C’est comme nous cracher en plein visage (Tristan Péloquin du quotidien montréalais La Presse)
Popularité des armes à feu; un phénomène de marketing? (Radio-Canada)
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