Le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, est à Ottawa mardi dans le cadre de sa première visite officielle au Canada pour des réunions avec le gouvernement libéral de Justin Trudeau afin de discuter de la crise nord-coréenne et d’une série de questions bilatérales entre les deux pays.
Le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, s’adresse au Conseil de sécurité de l’ONU lors d’une rencontre sur le programme balistique et nucléaire nord-coréen. Photo : Reuters/Brendan McDermid
Rex Tillerson est accueilli par la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland. Il doit rencontrer pendant son séjour le comité ministériel sur les relations canado-américaines créé pour superviser notamment les négociations en vue du renouvellement de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).
La visite du diplomate en chef des États-Unis survient au moment où les relations entre son pays et le Canada sont tendues, bien qu’elles soient à moindre échelle. Les deux pays se disputent sur le bois d’oeuvre et l’aérospatiale, et ils se préparent à une année de négociation intense pour la nouvelle mouture de l’ALENA.
Parmi les sujets que compte aborder Rex Tillerson avec sa vis-à-vis canadienne, il y a l’épineux dossier de la menace nucléaire de la Corée du Nord
Rex Tillerson, le secrétaire d’État américain, et Kim Jong-un, le dirigeant nord-coréen Photo : Associated Press/Jacquelyn Martin et Wong Maye-E
Aide-mémoire…
– M. Tillerson et Mme Freeland doivent coprésider au début de l’an prochain un sommet international au Canada sur la crise nord-coréenne.
– M. Tillerson privilégie une solution non militaire à l’impasse, alors que d’autres membres de l’administration, dont le président Donald Trump, expriment leurs doutes sur l’efficacité de cette mesure.
– Le secrétaire d’État a dit aux Nations unies, vendredi, que la Chine et la Russie devaient exercer plus de pression sur leur allié.
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