Jeunes parents en Haute-Gaspésie: et si l’on vous offrait un tout inclus pour reprendre votre vie en main?
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Jeunes parents en Haute-Gaspésie: et si l’on vous offrait un tout inclus pour reprendre votre vie en main?

Fin août, le Centre de formation de la Haute-Gaspésie situé à Sainte-Anne-des-Monts, en collaboration avec les organismes Carrefour-Ressources et Les Bouts de Papier, annonçait la mise en place d’une nouvelle démarche de formation et service de répit pour jeunes parents, un projet de 33 semaines qui démarrait le 25 septembre.

Pourquoi? Pour qui? Comment?

Disons que le portrait social incite fortement le milieu de l’éducation à trouver des façons novatrices de permettre à des jeunes d’avoir voix au chapitre de la société.

Le taux de maternité des jeunes femmes de 15 à 18 ans dans cette région est de 25,3%.

Oui, vous avez bien lu, une adolescente sur quatre est aussi maman.

Ailleurs au Québec, ce taux est de 10%.

Et, quand on a cet âge et un ou même deux enfants, on n’a pas de diplôme d’études secondaires, encore moins de DEP (diplôme d’études professionnelles), on doit s’occuper de notre marmaille – souvent seule – donc l’école, les livres, les transports … Vois voyez le topo.

Un projet de type « tout inclus »

Haute Gaspésie (http://www.sia-iat.com/)

Ce nouveau service gratuit s’adresse principalement aux parents d’enfants ­de 0 à 5 ans qui habitent dans le secteur de la Haute-Gaspésie et qui souhaitent développer différentes compétences.

Un coup les 33 semaines passées, le participant pourra définir un projet scolaire et professionnel qui le fait vibrer.

Cette approche personnalisée permettra aux participants de vivre un retour progressif aux études et d’obtenir de l’aide, tant financière qu’humaine.

Donc, les personnes qui s’y sont inscrites voient leurs frais de garderie, leurs collations et leurs repas payés. Les frais généraux, transports, livres, cahiers sont aussi payés. De plus, on les emmène dans des centres de formation … pour la suite des choses.

Et surtout, on brise l’isolement et le sentiment d’échec tout en alimentant l’espoir.

Mélanie Gaudreault, directrice adjointe du Centre de formation de la Haute-Gaspésie. © Commission scolaire des Chic-Chocs

« Nous sommes fiers de pouvoir supporter des jeunes familles et de contribuer à leur mieux-être grâce à l’acceptation de notre projet par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Il y a un réel enthousiasme et une belle mobilisation en Haute-Gaspésie autour de ce projet pilote. De plus, tout est gratuit, c’est une véritable opportunité pour les papas et les mamans qui ont besoin de s’outiller, d’avoir du répit et de vivre de nouveaux apprentissages ».

Mélanie Gaudreault, directrice adjointe du Centre de formation de la Haute-Gaspésie.

Ce projet-pilote fonctionne avec un budget de 70 000 dollars pour dix participants dont la moitié sert à payer la garderie.

À mi-parcours de la première année, Mélanie Gaudreault, directrice adjointe du Centre de formation de la Haute-Gaspésie, revient sur l’expérience en cours au micro de Raymond Desmarteau.

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Grossesse à l’adolescence et soutien aux jeunes mères (Gouvernement du Québec)

Catégories : Santé, Société
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