Une coalition d’associations citoyennes, de communautés autochtones et de groupes environnementaux dénonce la gestion des déchets nucléaires sur le site de la centrale de Chalk River, situé à 180 km au nord-ouest d’Ottawa.
Projet de dépotoir nucléaire
Au cœur du litige, on retrouve le projet lancé par la Commission canadienne de sûreté nucléaire, d’une part, d’y créer un dépotoir nucléaire et, d’autre part, de renouveler pour 10 ans le permis d’exploitation des Laboratoires nucléaires canadiens l’entreprise qui gère le site pour le gouvernement canadien.
Deux jours d’audience, 3 ans au lieu de 10
Les 24 et 25 janvier, deux journées d’audiences publiques pour analyser la demande se tiendront à Chalk River.
Quant à la durée du renouvellement, la coalition propose un permis de trois ans, à être réévalué à l’échéance, plutôt que les 10 ans du projet initial.
Projet d’enfouissement de déchets nucléaires
De plus, la Commission canadienne de sûreté nucléaire devra statuer sur un projet d’enfouissement de déchets nucléaires sur le site de Chalk River, un aménagement qui serait implanté tout près de la rivière des Outaouais.
Le problème vient du fait qu’il y a des tonnes de matériaux contaminés par la radioactivité qui sont déjà en bordure de la rivière des Outaouais, et ce, depuis des décennies.
Selon l’entreprise Laboratoires nucléaires canadiens, en disposer de façon sécuritaire implique absolument la construction du dépotoir nucléaire.
Plus :
Laboratoires de Chalk River (Commission canadienne de sûreté nucléaire)
Projet d’installation de gestion des déchets près de la surface aux Laboratoires de Chalk River (Commission canadienne de sûreté nucléaire)
RCI, PC
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