Les plus récentes données publiées par le ministère des Transports du Québec montrent que seulement la moitié des routes sous juridiction provinciale obtiennent une note satisfaisante ou très bonne.
L’avenue D’Estimauville figurait en 2017 au 6e rang des pires routes au Québec selon CAA. Photo : Radio-Canada
Même si, récemment, le gouvernement du Québec a investi plus d’argent pour améliorer ses routes, l’état général du réseau se détériore lentement au point où seulement la moitié des 31 000 kilomètres de responsabilité provinciale peuvent être considérés comme étant dans un état allant de « satisfaisant » à « très bon ».
Le Québec serait en situation de constant rattrapage, car près d’une route sur quatre se voit décerner une note D (23 %) pour son mauvais état. Enfin, plus d’une route sur quatre (27 %) reçoit la note E, la plus basse possible, car elle est jugée en très mauvais état.
Quant aux plus de 5400 ponts, tunnels et autres structures au Québec, 51 % affichent une détérioration importante.
Le saviez-vous?
Pour une troisième année de suite, la campagne Les pires routes de l’association des automobilistes CAA-Québec a permis cet hiver aux Québécois de déterminer les tronçons de route les plus en mauvais état de la province.
Près de 10 000 votes ont été exprimés, et voici la liste des 10 plus mauvaises routes du Québec cette année!Photo CAA-Québec
15 milliards pour tout réparer
Selon cette nouvelle évaluation, il en coûterait près de 15 milliards de dollars pour réparer toutes ces routes et ces ponts, dont 1 milliard dans la seule région de Montréal. Or, la province du Québec ne prévoit dépenser que près de 75 millions de dollars au cours des trois prochaines années pour réparer par exemple ses routes dans la région de Montréal. C’est presque 70 % de plus que ce qui avait été annoncé l’année dernière.
Selon le secrétariat du Conseil du Trésor du Québec, ces données sont encourageantes puisque l’état des routes est demeuré dans l’ensemble « stable », si l’on tient compte du fait qu’on avait répertorié des indices à peu près similaires l’an dernier.
Les pourcentages de routes en mauvais état en 2016 était de 24 % l’an dernier contre 23 % aujourd’hui. Le pourcentage des routes en très mauvais état a grimpé de 26 % à 27 %.
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RCI avec gouvernement du Québec, CAA et Radio-Canada
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