Remontons de quelques années avant la rencontre dont parle l’auteur, Dan Gosselin dans son récit Frenchie, un Québécois dans le gang d’Al Capone paru récemment aux Éditions de l’Homme.
Nous sommes à Lévis, sur la rive sud du Saint-Laurent, face à la ville de Québec, en 1920.
Léopold Lafrenais, alias Paul, le Frenchie du récit, vient de commettre une autre bêtise, le braquage insensé d’une banque, raté d’ailleurs, il n’a pas encore vingt ans.
L’adolescent rebelle saute dans un train. Léopold Lafrenais ne se doute pas que sa fuite le mènera jusqu’à Chicago, au coeur de l’Outfit, l’organisation d’Al Capone.
Dan Gosselin, le neveu confident

Dan Gosselin (Photo: Karrel Aubert)
Des décennies plus tard, un tout jeune Dan Gosselin, son neveu, recueillera les souvenirs, les confidences et les réflexions de l’homme au soir de sa vie, pour reconstituer pièce par pièce le puzzle inouï de cette vie rocambolesque.
Frenchie, un Québécois dans le gang d’Al Capone raconte l’ascension, les démons et les désillusions d’un homme dans les rangs du monde interlope américain, alors qu’émerge un nouveau type de gangsters dont la cruauté n’a d’égale que la cupidité.
C’est le récit d’une vie à l’index, vouée au risque, au secret et à l’ambition, entre lampées d’alcool illicite et vapeurs d’opium, autour d’une table de poker d’un speakeasy clandestin.
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