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La saison des emplois d’été pour les jeunes Canadiens est lancée!

Cette année, pour la première fois, Ottawa invite les jeunes Canadiens à consulter le site Canada.ca/emplois-été-Canada pour trouver les coordonnées des employeurs qui embauchent par province ou territoire, par municipalité ou par code postal. Les jeunes pourront également soumettre leur candidature aux employeurs de leur collectivité directement sur le site.

« Les jeunes Canadiens ne sont pas seulement les leaders de demain, ils sont les leaders d’aujourd’hui. C’est pourquoi notre gouvernement est déterminé à faire en sorte que les jeunes Canadiens obtiennent les compétences et la formation dont ils ont besoin pour réussir. En aidant plus de jeunes Canadiens à acquérir une expérience de travail rémunérée et enrichissante, nous nous assurons qu’ils ont de meilleures chances de réussir. » 
– Patty Hajdu, ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail

Cette année, le programme Emplois d’été Canada 2018 appuie cinq priorités nationales déterminées par le gouvernement du Canada, notamment :

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  • les employeurs qui ont l’intention d’embaucher des jeunes issus de groupes sous-représentés, comme de jeunes nouveaux arrivants et réfugiés, de jeunes Autochtones, des jeunes handicapés et des membres d’une minorité visible;
  • les petites entreprises, en reconnaissance de leur contribution à la création de nouveaux emplois;
  • les organisations qui appuient le développement des collectivités de langue officielle en situation minoritaire;
  • les organisations qui fournissent des services ou du soutien à la communauté LGBTQ;
  • les employeurs qui offrent des emplois, plus particulièrement aux femmes, dans les secteurs de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques ainsi que dans le secteur des technologies de l’information et des communications.

Cette année, plus de 3000 employeurs participent au programme pour la première fois, ce qui signifie que des milliers de nouvelles expériences attendent les jeunes Canadiens.

« La Source, de même qu’un grand nombre d’autres petits organismes sans but lucratif, profite grandement du programme Emplois d’été Canada. Embaucher des étudiants signifie continuer à offrir un éventail complet de services pendant l’été, lorsque le personnel régulier part en vacances. La Source, qui est l’un des cinq ministères dans la collectivité du diocèse anglican d’Ottawa, répond aux besoins primaires de femmes et d’enfants marginalisés qui habitent un logement précaire, qui vivent dans la pauvreté et qui ont un faible revenu, en plus de leur offrir des programmes récréatifs et du soutien social. »
– Rachel Robinson, directrice administrative, La Source

En 2017, le gouvernement a aidé à créer près de 70 000 occasions d’emploi d’été pour les étudiants.

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Une controverse autour de ce programme d’emplois d’été du Canada

Plus tôt cette année, La Presse canadienne a révélé que le gouvernement fédéral avait rejeté les requêtes de quelque 1500 organisations qui demandaient du financement dans le cadre de son programme d’emplois d’été, ce qui est 12 fois plus élevé qu’avant l’ajout d’un critère controversé par les libéraux de Justin Trudeau.

Le critère en question avait été ajouté après que le gouvernement eut été informé du fait que le financement de ce programme pourrait avoir servi à rémunérer des étudiants qui manifestaient devant des cliniques d’avortement ou qui distribuaient des brochures anti-avortement. Plusieurs des organisations rejetées ne respectaient pas les critères sur le financement ou n’avaient pas inscrit certains détails sur leurs formulaires. Certaines d’entre elles s’opposaient au libellé d’un critère exigeant que les organisations et leurs activités respectent les droits reproductifs.

En janvier 2018, Radio-Canada avait mis au jour que des groupes religieux auraient dénoncé les changements au programme d’emplois d’été qui obligent les organismes à être pro-choix.

L'avortement au Canada

La loi qui interdisait les avortements a été annulée par la Cour suprême du Canada en 1988, qui l’a jugée inconstitutionnelle et portant atteinte au droit des femmes à la liberté et la sécurité de leur personne. Le taux d’avortement au Canada a été relativement bas et stable depuis sa légalisation et son inclusion dans les régimes d’assurance santé.

En accord avec les tendances mondiales, ce taux n’a pas augmenté au Canada après la légalisation de l’avortement. De plus, les avortements légaux ont fait preuve d’autoréglementation.

Au Canada, 89,4 % des avortements sont pratiqués avant la 12e semaine de grossesse, et moins de 1 % sont pratiqués après 20 semaines, la plupart des cas étant pour des raisons graves de santé pour la mère ou le fœtus. Le nombre d’avortements après la 20e semaine a toujours été extrêmement bas dans tous les pays où ils sont légaux.

Source :Coalition pour le droit à l'avortement au Canada - CDAC 
Radio Canada International avec le ministère Emploi et Développement social Canada.
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