Parce que l’avenir est prometteur, une journée pour explorer l’innovation technologique de Montréal

Mardi soir, à Montréal, a lieu la Founder Institute Montreal Demo Day (site en anglais seulement), une journée dédiée à la découverte des Montréalais et des Canadiens ayant créé des entreprises de démarrage en technologie (connus comme startups) en intelligence artificielle, biotechnologie, technologies financières, technologie de l’éducation, commerce électronique et en informatique sur le nuage.

Lors de cette journée spéciale, le Founder Institute (FI), premier programme de formation en lancement d’entreprises émergentes dans le monde fondé à Montréal, invite les investisseurs en capital de risque, les médias et le grand public à y assister pour explorer les défis et réussites de ce type de jeunes pousses entrepreneuriales.

Au programme de la journée de démonstration :

Cette journée de démonstration aura lieu au Théâtre Rialto et a reçu l’appui entre autres de l’OVH Digital Launch Pad, un projet d’accompagnement technologique des jeunes entreprises travaillant dans le domaine du numérique pour qu’elles puissent bénéficier d’infrastructures sur le nuage qui soient fiables et flexibles. 

Quelle position Montréal occupe-t-elle dans l’univers des entreprises innovantes?

Sergio Escobar, directeur général du Founder Institute Montreal, insiste sur l’importance que Montréal a en ce qui concerne l’innovation entrepreneuriale, en comparaison avec la métropole canadienne Toronto.

Traditionnellement, Toronto a toujours été la métropole canadienne qui produisait, en quantité et qualité, le plus grand nombre de compagnies technologiques. Petit à petit, Montréal retrouve sa place et nous pouvons le constater avec les récents investissements en capital de risque. En effet, au premier trimestre de 2018, Montréal a été la métropole canadienne à recevoir le plus d’investissements privés au pays. Ce dynamisme récent fait en sorte que plus en plus d’investisseurs américains et canadiens prennent le risque à financer la nouvelle vague de compagnies que Montréal produit actuellement. Donc, nous n’avions pas une place prépondérante dans l’échiquier nord-américain, mais ceci est en train de changer de façon positive.Sergio Escobar, directeur général Founder Institute Montréal
Et puis, pourquoi est-il important de se tenir informé sur ce qui passe dans l’univers des sociétés émergentes en technologie?
L’innovation technologique, peu importe le domaine, est la clé pour la réussite de notre économie à court, moyen et long termes. Nous sommes en pleine course avec d’autres villes au monde pour attirer les meilleurs entrepreneurs et investisseurs au monde. C’est donc une priorité économique et sociale de favoriser l’éclosion de cet écosystème technologique. Le gouvernement du Québec commence à investir dans des programmes de sensibilisation à l’entrepreneuriat technologique à plusieurs niveaux (collégial, universitaire, nouveaux diplômés). Les meilleurs emplois rémunérés viennent de l’économie digitale, et cette tendance ne va qu’accroître de façon exponentielle avec l’arrivée de la robotisation et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour assouplir les tâches répétitives des employés. D’ici 2020, les États-Unis et le Canada auront besoin d’au moins 1 million de personnes pour soutenir la croissance des compagnies de l’économie digitale.Sergio Escobar, directeur général Founder Institute Montréal
The Founder Institute
Comment ça marche?

Le Founder Institute offre plusieurs ateliers gratuits qui acceptent tout le monde et offrent une formation et des encouragements de haut niveau. La formation dure trois mois et demi. Après la présentation de leurs idées innovatrices aux mentors, les nouveaux entrepreneurs (fondateurs) recevront des commentaires, des cotes et des évaluations.

Ensuite, ils obtiennent des heures de travail avec des entrepreneurs, ainsi que des affectations hebdomadaires dans le monde réel des entreprises émergentes pour obtenir de l’expérience pour l’avancement entrepreneurial. Les fondateurs qui n’ont pas terminé leur mission ou qui n’ont pas obtenu une note minimale des mentors peuvent être exclus du programme et devoir s’inscrire à un programme futur.

En fait, moins de 30 % des fondateurs acceptés sont généralement en mesure de se rendre à la remise des diplômes. Adeo Ressi, président-directeur général du Founder Institute, met en garde les futurs candidats :

« Le Founder Institute est difficile parce que démarrer une entreprise durable est beaucoup plus difficile. » Adeo Ressi, PDG du Founder Institute

Selon ses propres données, le FI affirme qu’aujourd’hui ses diplômés au Canada ont amassé plus de 10 millions de dollars et bâtissent certaines des entreprises qui connaissent la croissance la plus rapide au pays.

Catégories : Économie, International, Internet, sciences et technologies
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