En 2014, les restaurants Tim Hortons et leurs franchisés canadiens passaient entre les mains d’une nouvelle entité, RBI (Restaurant Brands International), issue de la fusion entre la chaîne américaine Burger King et l’entreprise fondée par le Canadien Tim Horton.
Depuis cette acquisition, les franchisés, beaucoup plus présents au Canada, ont souvent eu des mésententes sur la façon dont ils sont traités par le conglomérat brésilien.
On apprenait jeudi, par l’entremise de Canadian Press, que les franchisés s’opposent à ce que les litiges entre eux et RBI soient entendus devant un tribunal américain en Floride.
Dans la poursuite pour une clause contractuelle, l’association de franchisés regroupés sous le nom de Great White North Franchisee Association (GWNFA) défend la position que les litiges doivent être examinés par des tribunaux de la province ou de l’État où ils font des affaires.
Un beigne et un café, les deux items qui ont fait la renommée de Tim Hortons. Crédit photo : La Presse canadienne/Jonathan Hayward
Robert Einhorn, l’avocat des franchisés, croit que Tim Hortons tient un double discours. Elle affirme être canadienne pour ne pas payer de taxes aux États-Unis, tandis qu’elle déclare être américaine lorsque vient le temps de régler des désaccords.
Le climat entre RBI et ses franchisés s’est détérioré à plusieurs reprises dans le passé autour de fonds censés servir à la publicité des restaurants, mais utilisés à d’autres fins.
Parmi d’autres changements qui ont généré des conflits : des réductions de coûts, des caisses qui tombent en panne et des millions de dollars pour rénover des succursales.
RCI avec Radio-Canada et Canadian Press
En complément
Les données des récents clients de la chaîne Tim Hortons ne sont pas compromises (RCI)
Government probing franchisee complaints against Tim Hortons (CBC site web en anglais)
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