Journée mondiale de la liberté de la presse 2018, une occasion de promouvoir et protéger la démocratie

Sous le thème « Médias, justice et état de droit : les contrepoids du pouvoir », le monde célèbre, le 3 mai, la 25e édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

En 2018, une rencontre internationale à Accra a été conjointement organisée par l’UNESCO et le gouvernement de la République du Ghana. 

Les panels et conférences de ce rendez-vous mondial sur la liberté de presse abordent des questions telles que :

  • médias et transparence du processus politique;
  • indépendance du système judiciaire;
  • responsabilité des institutions de l’État envers le public.

Au Canada, le premier ministre Justin Trudeau a tenu à rappeler qu’ici on reconnaît la liberté de la presse comme étant une liberté fondamentale et que, malgré cela, le danger guette des journalistes dans le monde.

© Adam Scotti / Bureau du premier ministre

De nombreux journalistes qui travaillent dans d’autres régions du monde sont exposés à des menaces et à des dangers dans le cadre de leur mission visant à informer la population. L’arrestation de deux journalistes de l’agence Reuters, Wa Lone et Kyaw Soe Oo, au Myanmar en décembre dernier nous rappelle le besoin persistant de défendre une presse forte et libre qui est le fondement de toute démocratie saine. Le Canada défendra toujours la liberté journalistique et s’opposera à toute violence, intimidation, censure ou arrestation illégale visant à faire taire les journalistes. Qu’il s’agisse des diffuseurs internationaux qui mettent le monde à notre portée ou des journaux locaux qui nous aident à façonner nos communautés pour le mieux, nous savons qu’une presse libre contribue à bâtir des sociétés plus fortes et plus saines.Justin Trudeau

Justin Trudeau a aussi remercié les journalistes du Canada et du monde « qui cherchent la vérité, départagent le vrai du faux, apportent clarté et équité dans le débat public et nous poussent à nous ouvrir à de nouvelles perspectives ». 

Pour sa part, l’UNESCO a tenu à transmettre au public quelques messages qu’elle considère comme importants en ce qui concerne la liberté de presse et le travail journalistique, dont :

Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano 2018
En 2018, le photojournaliste égyptien Mahmoud Abu Zeid, connu sous le nom de Shawkan, a été sélectionné par un jury international indépendant de professionnels des médias pour être le lauréat du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano. Le prix a été nommé en l’honneur de Guillermo Cano Isaza, un journaliste colombien qui a été assassiné devant les bureaux de son journal, El Espectador, à Bogota, le 17 décembre 1986. 
Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations unies en 1993, après la recommandation adoptée lors de la 26e session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991. C’était également une réponse à l’appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias.
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