La marché du cannabis s'annonce particulièrement lucratif, avec des commerces qui vont ouvrir 24 h / 24 H, 7 jours / 7. Photo : La Presse canadienne/Justin Tang

Des contrats de baux à la pelle : chaque ville du Québec veut avoir sa part du gâteau juteux du marché du cannabis

La Société québécoise du cannabis (SQDC) annonce trois nouvelles succursales à Saint-Jean-sur-Richelieu et à Québec. Cela porte à une dizaine le nombre de succursales dans la province depuis le début des démarches de la SQDC.

Ces trois ententes viennent s’ajouter aux six baux signés dernièrement dans les villes de Trois-Rivières, Drummondville, Lévis, Québec (Lebourgneuf), Rimouski et Montréal (Petite-Patrie).

Ouverture et collaboration

La Société québécoise du cannabis mise sur ces deux enjeux pour atteindre ses objectifs dans la province.

Il est question pour elle d’œuvrer à l’installation de ses succursales dans le strict respect des conditions édictées par chacune des municipalités concernées.

L’ensemble des succursales de la SQDC auront pignon sur rue et seront localisées dans des zones facilement accessibles par la clientèle. Elles seront obligatoirement éloignées d’un minimum de 250 mètres des écoles (150 mètres pour la ville de Montréal).

Du cannabis emballé, prêt à être vendu. Photo : Associated Press/Noah Berger

Ouvrir une vingtaine de succursales d’ici 3 mois

La Société est engagée dans une véritable course contre la montre pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés, à savoir atteindre le nombre de 20 succursales dans l’ensemble de la province d’ici le mois d’octobre.

À cela, il faut ajouter le fait que ses ambitions sont tout aussi importantes pour 2020, tellement le marché s’annonce lucratif, bien que la société justifie un tel élan d’occupation et de conquête de marchés par la seule volonté de servir les Québécois.

À Ottawa, le bureau du directeur parlementaire du budget estimait dans un rapport en 2016 que la demande au Canada pour la marijuana à des fins récréatives se chiffrerait de 650 à 690 tonnes annuellement, pour un marché de 5,5 à 5,8 milliards de dollars.

Au-delà de tout, la Société québécoise du cannabis annonce l’ouverture de plusieurs postes dans ses succursales qui seront ouvertes tous les jours.

La SQDC est présentement à la recherche d’employés à temps plein et à temps partiel qui pourront combler les plages horaires lui permettant d’offrir un service 7 jours sur 7.

Il faut préciser que la vente en ligne sera également effective dans le but de couvrir les besoins dans toute la province.

SOURCE : Société québécoise du cannabis (SQDC)

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Catégories : Économie, Société
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