La portion cinéma du festival Présence autochtone prend de l’ampleur et présente des documentaires et des longs métrages d’ici et d’ailleurs.
Nicolas Renaud, un des programmateurs de l’événement avec Mary-Ellen Davis et son fondateur André Dudemaine, explique la philosophie derrière le choix des films.
« Une approche qu’on a à Présence autochtone concernant l’identité des cinéastes est de ne pas exclusivement chercher des œuvres réalisées et signées par des auteurs autochtones. Mais dès qu’on peut juger que la représentation des Autochtones est intéressante et faite avec rigueur, respect, intérêt et qu’il y a une collaboration réelle qui se produit, pour nous c’est quand même l’expression d’une voix autochtone et d’une vision autochtone. »
C’est ce que les cinéphiles pourront découvrir dans des œuvres comme Joey and the Leitis, qui parle de la communauté Tonga ouverte aux transgenres, ou Le dernier des Mohicans qui dresse le portrait de Dirt McCombert de la communauté mohawk de Kahnawake.
Nicolas Renaud partage avec Maryse Jobin sa passion pour quelques films sélectionnés, dont Wiñaypacha (Éternité) réalisé au Pérou par Oscar Catacora.
Écoutez
Nicolas Renaud participe à la sélection des films présentés dans le cadre du festival Présence autochtone. Photo: Courtoisie Nicolas Renaud.
Nicolas Renaud est cinéaste et artiste vidéo. Il travaille dans ce domaine depuis une vingtaine d’années. Il donne des cours en cinéma à la Faculté des Beaux-Arts de l’Université Concordia depuis 2007, et en est à sa cinquième participation à la programmation de Présence autochtone. D’origine québécoise et huronne-wendat, il est membre de la Première Nation de Wendake.
Le volet film du festival Présence autochtone (7 au 15 août 2018)
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