Des immigrants inscrits dans un cours de francisation.

L'accès à une profession réglementée peut ressembler à une course à obstacles pour des nouveaux arrivants peu familiers avec le principe des ordres professionnels. Photo Credit: Simon Coutu

La francisation sera-t-elle un enjeu de la campagne électorale au Québec?

Les Québécois iront aux urnes le 1er octobre pour choisir le parti qui formera le prochain gouvernement.

Quatre principaux partis s’affrontent, le Parti libéral du Québec, la Coalition avenir Québec, le Parti québécois et Québec solidaire.

Et à compter du jeudi 23 août, les candidats et les chefs de ces formations politiques sillonneront la province afin de convaincre les électeurs de les appuyer.

Une coalition appelée Partenaires pour un Québec français (PQF) veut s’assurer que l’enjeu du français comme seule langue commune est présent dans les débats électoraux.

Selon cette coalition, le français en milieu de travail est en recul et les nouveaux arrivants peinent à l’apprendre, car les programmes de francisation et d’intégration ne sont pas financés adéquatement.

Cette coalition, qui regroupe entre autres des syndicats et des organismes de défense du français, a présenté une plateforme commune afin de défendre la place du français dans la seule province francophone du Canada.

Parmi les solutions mises de l’avant, un meilleur financement pour les services de francisation, un suivi individuel des personnes qui ne connaissent pas le français pour établir et contrer les causes de décrochage.

Jacques Létourneau est président de la CSN et membre de Partenaires pour un Québec français.

Jacques Létourneau, président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Il agit comme porte-parole de Partenaires pour un Québec français. Photo : La Presse canadienne/Ryan Remiorz

PQF croit aussi qu’il est nécessaire de modifier l’article 46 de la Charte de la langue française pour que la notion de nécessité soit différenciée du concept d’utilité.

Le porte-parole des Partenaires pour un Québec français, Jacques Létourneau, est inquiet que les affichages pour des postes à pourvoir exigent d’être bilingues.

Il faudrait selon lui bien baliser les exigences linguistiques sans discriminer parce qu’une personne ne parle pas une deuxième langue.

Avec des informations de la plateforme PQF et de Radio-Canada

En complément

Plateforme de Partenaires pour un Québec français

Dossier de Radio-Canada Élections Québec 2018

Catégories : Politique, Société
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