Un nouveau règlement municipal adopté à Montréal cette semaine par l’administration de la mairesse Valérie Plante n’est pas une bonne façon de s’attaquer au risque que représentent les chiens de type pitbull.
C’est l’opinion de Luc Desnoyers, biologiste de formation et professeur honoraire à la retraite du Département de sciences biologiques à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Il explique qu’au 19e siècle, ces molosses ont été développés par des croisements entre des chiens violents pouvant se battre contre un taureau dans des fosses, d’où le nom pitbull.
Le but du combat était que le chien s’accroche au museau de sa victime jusqu’à ce qu’elle se soumette. Bien que cette pratique ait disparu et que tous les pitbulls ne sont pas violents, il reste chez ce type de chien une propension à attaquer, selon M. Desnoyers.
C’est pour cette raison que le professeur à la retraite a signé une opinion dans le quotidien montréalais La Presse intitulée Pitbulls, ignorance ou mauvaise foi?
Maryse Jobin a demandé à Luc Desnoyers d’expliquer pourquoi un contrôle approprié des pitbulls est indispensable.
ÉcoutezPitbulls ignorance ou mauvaise foi (Opinion de Luc Desnoyers dans le quotidien La Presse )
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