Selon un rapport d’Oceana, les poissons et les fruits de mer que vous achetez pour cuisiner à la maison ou que vous consommez au restaurant sont souvent mal étiquetés.
Pour les fraudeurs, c’est une façon de s’en mettre plein les poches en vous dirigeant vers une espèce moins chère alors que vous croyez manger un poisson de grande qualité.
Oceana Canada a ainsi récolté 382 échantillons dans 177 restaurants et détaillants dans 5 villes canadiennes.
44 % de ces échantillons étaient frauduleux et dans une proportion plus élevée dans les restaurants qu’à l’épicerie.
Maryse Jobin a demandé à Sylvain Charlebois, professeur en distribution et politique agroalimentaires, ce qu’il pensait des conclusions de ce rapport d’Oceana.
Écoutez« Le problème essentiellement dans le domaine des poissons et des fruits de mer est que c’est une industrie qui est très obscure. Il y a beaucoup de choses qui se passent en mer et de la transformation qui se fait sur les bateaux. Donc assurer une traçabilité du bateau à l’assiette du consommateur ce n’est pas facile ». Sylvain Charlebois, doyen de la Faculté de management à l’Université Dalhousie en Nouvelle-Écosse.
Rapport Oceana sur la fraude répandue dans les produits de la mer au Canada

Liste d’espèces de poissons mal étiquetées et ce que les consommateurs ont réellement reçus. Photo : Radio-Canada/Oceana Canada
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Widespread mislabelling of seafood reported in cities across Canada (CBC News)
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